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Voici le discours du Président Olivier Chastel effectué lors de la tournée des voeux 2017.

Président du MR

Tournée des vœux – La Louvière – Janvier 2017

Mesdames, Messieurs,

Chers amis militants,

Tout d’abord, je vous adresse mes meilleurs vœux pour 2017. Que cette année vous apporte santé, joie et bonheur.

2017 ne pouvait mieux commencer : Nous voilà une nouvelle fois rassemblés. Nous sommes ensemble parce que nous croyons à des valeurs communes. Parce que nous partageons le même engagement. Parce qu’ensemble, nous travaillons à améliorer notre société et à garantir un avenir plus serein à nos enfants.

Ce rendez-vous est l’occasion de resserrer nos liens d’amitié, de jeter un regard sur nos réalisations de l’an passé (et elles sont nombreuses) et de nous fixer les priorités pour l’année nouvelle.

2016 a été une année importante pour notre mouvement politique. Nous nous sommes en effet dotés d’une doctrine actualisée qui nous permet d’appréhender avec sérénité, optimisme et détermination les enjeux de notre société. Cette doctrine a été adoptée au terme d’un processus participatif jamais observé. Avec Richard Miller, nous sommes plusieurs milliers à avoir contribué à son élaboration.

En décembre dernier, nous avons également élu nos nouvelles instances. Ces élections ont été un autre grand moment de démocratie interne. Nos militants ont choisi leurs présidents de sections, de fédération provinciale et d’arrondissements. Ils ont aussi élu Florence Reuter présidente des femmes, Mathieu Bihet président des jeunes et Pierre Boucher président des seniors.

Je tiens personnellement à remercier tous ceux qui se sont engagés dans ce processus et à féliciter les élus. Le dynamisme de notre mouvement repose sur votre engagement, sur votre disponibilité, sur votre volonté de faire aboutir notre projet.

Notre doctrine renouvelée et nos équipes mises en place nous mettent en position de force. Je compte beaucoup sur toi, mon cher Denis. Toi qui préside notre fédération du Hainaut et qui peut compter sur tes présidents d’arrondissement Marie Christine Marghem, Jacqueline Galant, Olivier Destrebecq, Philippe Knaepen et Tanguy Dardenne, auxquels j’associe notre vice-président du MR Jean-Luc Crucke !

Notre parti est donc en ordre de marche et peut s’atteler à élaborer son programme.

En effet, par-delà le soutien que nous apportons chaque jour à notre Premier ministre Charles Michel, à l’action de son gouvernement et de nos ministres, notre Mouvement poursuit sa réflexion, ose de nouvelles propositions, lance de nouveaux projets et donc prépare l’après 2018 pour nos communes et nos provinces, et l’après 2019 pour l’Europe, pour nos Régions, la fédération Wallonie-Bruxelles et l’Etat fédéral.

Je vous propose de libérer notre créativité, pour aboutir à des solutions novatrices qui rencontreront, je le sais, les préoccupations de nos citoyens.

Mesdames, Messieurs,

Il y a un an, lors du paiement des salaires de janvier 2016, les premiers effets du tax shift se faisaient sentir.

Pour certains revenus, les plus bas, cela se chiffrait jusqu’à 80 euros net par mois en plus. Près de 1000 euros de pouvoir d’achat supplémentaire par an. C’est une mesure authentiquement sociale, c’est une mesure authentiquement libérale.

Et il ne s’agissait que d’une première étape. En janvier 2018 puis en janvier 2019 le tax shift produira de nouveaux effets, bénéficiant davantage encore à tous les travailleurs, notamment jusqu’à 100 euros nets supplémentaires par mois pour les moyens revenus !

Ce bilan positif en termes de pouvoir d’achat s’assortit d’un excellent résultat en matière d’emploi. L’Institut des comptes nationaux annonce 105.000 emplois créés en deux ans de gouvernement Michel, très majoritairement dans le secteur privé. C’est bien mieux que toutes les meilleures prévisions du Bureau du Plan.

Le gouverneur de la Banque Nationale de Belgique déclarait récemment : « Avec quelques 55 000 emplois supplémentaires, 2016 est un grand cru ! ».

Et l’ONSS nous a révélé que trois emplois sur quatre ont été créés dans une entreprise de plus de 200 personnes. Ces chiffres nous démontrent que, si nous devons plus que jamais continuer à soutenir nos petites et moyennes entreprises, il importe également de maintenir l’attractivité de notre pays pour les plus grandes.

Les employeurs précisent que ces bons résultats sont une conséquence directe de la baisse des charges décidés par le gouvernement de Charles Michel. Et cette tendance se poursuivra en 2017, annonce la FEB, qui confirme par ailleurs que la réduction du handicap salarial soutient les exportations et permet à la Belgique de regagner des parts de marchés dans le monde. Notre balance commerciale est enfin redevenue positive !

Et les indicateurs encourageants se multiplient. Dans toutes les régions du pays, le chômage est en baisse continue, tout comme le nombre de faillites, qui est au plus bas depuis six ans.

Nous, libéraux, nous sommes optimistes. Nous pensons qu’une personne qui retrouve du travail retrouve aussi de l’espoir, de la fierté et de la liberté. C’est une personne qui donne à sa famille un avenir meilleur, une personne qui participe, par son travail et ses contributions, à la vie en société. Par notre action, nous aidons toutes celles et tous ceux qui sont éloignés de l’emploi à en retrouver le chemin.

Charles, c’est grâce à ta détermination et au leadership que tu exerces sur ton gouvernement que l’augmentation du revenu des travailleurs et la création d’emplois restent des priorités fondamentales. Charles, d’avance, merci de maintenir ce cap.

Et en matière de cap à suivre, le MR peut aussi compter sur son vice-premier ministre Didier Reynders, son sens politique et sa finesse d’analyse.

La mesure « zéro cotisation à vie » pour le premier emploi créé par les indépendants et les PME ainsi que les réductions spécifiques de charges patronales dynamisent le développement de leur activité. Cet élan porté par Willy Borsus est au cœur de notre action.

Le secteur des Pensions aussi, poursuit son évolution sous l’impulsion permanente et éclairée de Daniel Bacquelaine. Il garantit sa pérennité et donc son maintien pour les générations futures. Nous avons pris nos responsabilités. Cette réforme est aussi colossale qu’indispensable.

La politique de l’énergie est un autre défi essentiel qui ne peut se satisfaire de simplismes et de raccourcis.  Marie-Christine Marghem s’emploie jour après jour, avec sérieux et ténacité, à assurer notre sécurité d’approvisionnement et à préparer l’avenir dans le cadre du Pacte énergétique à conclure avec les entités fédérées.

La vigilance permanente et l’autorité naturelle de Sophie Wilmès sont essentielles au contrôle du budget. Cette tâche délicate est menée avec détermination pour atteindre nos objectifs en matière d’assainissement de nos finances et pour garantir tant le fonctionnement de notre Etat que l’avenir de nos politiques publiques.

Enfin, à la mobilité, François Bellot s’attache à améliorer le service au public. Tant par une augmentation de l’offre de trains que par des progrès en termes de ponctualité. En matière de survol, la recherche d’une solution structurelle se fera sur l’équité et le développement durable. Cette politique volontariste portera ses fruits au bénéfice de tous.

Mesdames, Messieurs,

Je tiens également en votre nom à remercier l’ensemble de nos parlementaires pour le travail accompli.

A la Chambre, sous la direction de Denis Ducarme, nos députés apportent leur soutien au gouvernement de Charles Michel dans un climat difficile, souvent très tendu et parfois injurieux.

Au Sénat, c’est le dynamisme inaltérable de notre présidente Christine Defraigne qui permet à l’assemblée de mener à bien des réflexions importantes.

A la Région wallonne, Pierre-Yves Jeholet et son équipe font flèche de tout bois d’autant qu’ils sont confrontés à un gouvernement dont les ténors sont plutôt accaparés par leurs fonctions locales et qui privilégie toujours les coups de com’ aux réformes fondamentales dont notre région a pourtant bien besoin.

Enfin, à la fédération Wallonie-Bruxelles, c’est à coup de promesses et de plans que la majorité PS-CDH  gère ses compétences. Mais trop souvent, et je pense ici au Pacte pour l’enseignement, sans prévoir les moyens adéquats aux politiques envisagées, créant ainsi frustrations et désillusions. Françoise Bertieaux, à la tête de notre groupe, a cette rude tâche d’inverser cette spirale négative et de convaincre le gouvernement de choisir de vraies priorités pour l’avenir.

L’enseignement est d’ailleurs pour nous une préoccupation pour cette année 2017. Le récent classement PISA est une nouvelle fois alarmant. Et aucune ministre de l’Enseignement n’a jamais semblé en prendre la mesure ces dix dernières années.

Les gouvernements régionaux ne semblent pas conscients de la sous-qualification des demandeurs d’emploi. Un sur deux ne dispose pas de son diplôme de secondaire. Toutes les études démontrent pourtant que la hausse du niveau d’éducation contribue à coup sûr à une augmentation du taux d’emploi.

Et je veux saluer le rôle des enseignants. Ils sont en première ligne et travaillent dans des conditions souvent difficiles. Je souhaite la reconnaissance de la difficulté de leur travail. Alors que les discussions menées dans le cadre de la réforme des pensions sur les métiers pénibles seront conclues cette année.

Mesdames, messieurs,

Ces dernières semaines, au nord comme au sud du pays, des élus, des chefs d’entreprises, ont fait entendre leur voix pour réclamer une réforme de l’impôt des sociétés.

C’est aussi une priorité du MR pour 2017 : il faut améliorer l’attractivité de notre pays et soutenir davantage nos PME, ce qui permettra de créer de nouveaux emplois. Cette réforme de l’ISOC sera menée avec un souci d’équité fiscale, comme en étudiant les mesures qui favorisent la mobilisation de l’épargne à destination de l’économie.

En 2017, nous soutiendrons également les démarches entamées par notre Premier ministre pour conclure un Pacte national d’investissements. Et nous invitons les Régions à s’inscrire dans ce projet de façon constructive. L’énergie, la mobilité, les nouvelles technologies, la sécurité, sont des secteurs capitaux pour le développement de nos entreprises et ce sont donc aussi des viviers d’emploi.

Chers amis militants,

Nous sommes engagés au quotidien et nous oeuvrons avec passion et conviction à la construction d’un monde meilleur. L’antipolitisme est pourtant bien présent, et ces derniers mois, la révélation de diverses dérives éthiques, dont certaines n’ont pas épargné notre mouvement, n’a rien arrangé.

Nous devons être irréprochables et à la hauteur des attentes placées en nous. Nous porterons donc aussi des propositions pour restaurer la confiance. Cela passe par une limitation du cumul des mandats, une réduction du nombre de mandataires, une obligation de présence effective pour justifier toute rémunération d’ordre public, la rationalisation des structures et l’évaluation des politiques publiques.

Par ailleurs, lors de notre congrès doctrinal, nous avons réaffirmé notre attachement à l’obligation de vote. Cela signifie pour nous que les électeurs doivent réellement pouvoir choisir leurs élus, sans être limités par des éléments techniques tels que l’effet dévolutif de la case de tête dont nous voulons la suppression.

Mesdames, messieurs,

Enfin, 2016 a été une année éprouvante.

Je souhaite que nous rendions une nouvelle fois hommage aux victimes de la terreur.

Bruxelles, Paris, Berlin, Istanbul, Kaboul, Ouagadougou, New York, Le Caire, Mindanao…

Cela concerne tous les continents.

Des centaines de familles souffrent de ces attaques aveugles et lâches. Menées par des jeunes, manipulés, qui croient pouvoir donner un semblant de sens à leur vie en s’attaquant aux valeurs qui sont les nôtres.

Ces valeurs, nous les défendons sans relâche.

Par les mesures prises, par l’action permanente de nos services de renseignement et de sécurité, des attentats en préparation sont déjoués.

Tout est mis en oeuvre pour prévenir tout acte similaire. Tout en préservant ces libertés et ces valeurs qui nous sont chères.

Sous l’impulsion de notre Premier ministre Charles Michel, nous allons poursuivre dans cette ligne : une lutte sans concession contre le radicalisme et le terrorisme mais aussi la défense de notre socle de libertés, résultat de nos combats et de nos engagements.

Mesdames, Messieurs,

Chers amis,

Enfin, je vous invite à regarder 2017 avec confiance et optimisme.

Nos idées, nos valeurs et nos projets sont en phase avec la société d’aujourd’hui.

Notre travail quotidien contribue à en accentuer la pertinence. Les résultats sont là. A nous de préparer l’avenir.

A vous, à vos familles et vos amis, j’adresse mes meilleurs vœux de santé et de bonheur.

Vive la liberté ! Vive le Mouvement réformateur !

Je vous remercie.