La première réunion de l’année de l’ONU se concentre sur l’impact du réchauffement climatique et de ses conséquences sur la sécurité. Présent à New-York pour défendre les couleurs de la Belgique, nouveau pays membre du Conseil de sécurité depuis le 1er janvier, Didier Reynders insiste sur la prévention à avoir concernant les tensions pouvant naitre du réchauffement climatique. Le ministre fédéral des Affaires Etrangères et de la Défense désire obtenir un développement durable alliant stabilité économique et lutte contre le changement climatique.
Intégrer les réflexions sur le changement climatique dans le débat sur la sécurité
Pour le ministre, il est nécessaire d’intégrer les réflexions sur le changement climatique dans le débat sur la sécurité. En plus de gérer des conflits actuels (Syrie, Irak, Venezuela, etc.), il importe également d’aborder les thèmes sécuritaires d’une autre manière. Ainsi, la migration, la pauvreté, la mauvaise gouvernance et le changement climatique sont des éléments à intégrer dans les réflexions. Le réchauffement climatique provoque plusieurs tensions dans le monde (tempêtes plus régulières, montée des océans, avancée des déserts, etc.) sur lesquelles il est important d’agir.
Effectuer de la prévention
Didier Reynders affirme que le travail sur la sécurité et le changement climatique s’effectue à deux niveaux. Tout d’abord il est question d’effectuer des actions directes sur plusieurs dossiers brulants. Ensuite, un travail de prévention est impératif. Le ministre cite l’exemple des Maldives, régulièrement attaquées par des catastrophes naturelles, où il est nécessaire d’intervenir plus tôt pour contrer des éventuelles tensions qui peuvent apparaitre.
Une conscientisation qui se traduit dans tous les aspects politiques
Selon le ministre, la mobilisation de toute la population est un élément positif, en particulier les jeunes générations. Les actions concrètes et quotidiennes de chaque citoyen sont un soutien dans la lutte contre le changement climatique.
Ces rassemblements prouvent qu’il y a une vraie prise de conscience sur le réchauffement climatique. Le ministre est convaincu qu’elle se traduira dans les prochaines années dans tous les aspects de la discussion politique.
Finalement, Didier Reynders revient sur l’importance de la prévention. “Il vaut mieux éviter qu’un conflit n’intervienne que de le laisser se développer et agir après.”
Obtenir un vrai développement durable
Selon le ministre, la défense de l’écologie transcende les continents et les familles politiques. Les décisions prises en matière environnementale doivent être correctes, tant pour le climat que pour la stabilité du pays. Lors de son mandat de ministre des Finances, Didier Reynders a dû régler plusieurs problèmes suite à une mauvaise gestion d’Ecolo. Il est notamment question des éco-taxes, négatives pour le pouvoir d’achat des citoyens, particulièrement pour les bas salaires.
De plus, le cas récent de la “bulle Nollet” avec les panneaux photovoltaïques en Wallonie pose question.
Pour Didier Reynders, les libéraux possèdent un message clair: marier le développement économique à la lutte contre le réchauffement climatique. L’objectif est d’obtenir un vrai développement durable.
Métro: une solution écologique primordiale pour Bruxelles
Le développement du métro est un enjeu primordial pour la mobilité de la région bruxelloise et le climat. Or, une formation écologiste s’oppose à ce projet depuis des années.
La réduction du nombre de voitures en ville passe par une offre d’autres modes de transport. New-York en est un exemple. La ville américaine a réglé son problème de mobilité en proposant, entre autres, le métro.