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RTL TVI diffusait ce mardi 16 janvier le premier grand débat des présidents de parti de l’année 2024. Une année électorale importante puisque les Belges voteront pour tous les niveaux de pouvoir. Durant une plus d’une heure, le président du MR Georges-Louis Bouchez, aux côtés des cinquante nuances de gauche ont exposé à tour de rôle leur vision de société. L’occasion une fois de plus de démontrer que la seule alternative possible pour notre pays et nos régions, ce sont les libéraux.

Cinq thématiques étaient au cœur des discussions : le pouvoir d’achat, les soins de santé, la lutte contre la criminalité, l’environnement ou encore la qualité du système scolaire. Durant une minute, chacun des présidents est revenu sur ces propositions respectives dans la matière. Trente secondes étaient dédiées à la réplique.

Pouvoir d’achat

Pour le MR, c’est clair, il faut donner plus de pouvoir d’achat à celles et ceux qui travaillent ! : « Le MR est le parti des travailleurs et des travailleuses. Nous voulons 10 milliards d’euros d’impôts en moins pour celles et ceux qui travaillent ! Il faut aussi assainir les finances publiques.

Au lieu d’aller chercher dans nos poches, la gauche devraient commencer par éliminer les gaspillages de l’État et limiter le cumul des aides sociales. On gagnerait 20 milliards de plus dans les caisses de l’État si la Wallonie et Bruxelles avaient le même taux d’emploi que la Flandre. »

Soins de santé

Georges-Louis Bouchez a rappelé à quel point, dans la santé, les ministres libéraux ont aussi marqué la différence : « Notre priorité au MR, c’est d’avoir le médecin de famille, celui de première ligne. C’est pourquoi Pierre-Yves Jeholet et Valérie Glatigny ont réussi à obtenir une augmentation sans précédent des numéros INAMI. Il faut plus de médecins ! Mais il est nécessaire de limiter le nombre d’étudiants pour une raison simple : ils devront effectuer des stages.

Donc, c’est très sympathique de dire aux gens que cela va être sans limite, mais non, il faut des limites pratiques.

Il faut également travailler de manière plus efficace sur les sous-quotas, encourager les médecins stagiaires à se rendre dans des zones rurales, là où l’accès à la médecine est plus limité.

Enfin, la Belgique est l’un des pays du monde qui dépense le plus pour ses soins de santé. Cependant, nous sommes en-dessous de la moyenne européenne en matière de prévention. Cela commence à l’école. ».

Sans oublier de redéfinir les missions des mutuelles en les limitant strictement à leur rôle de remboursement des soins et d’accompagnement des patients. Cela réduirait les frais, tout en évitant les conflits d’intérêts. »

Lutte contre la criminalité

Pour ce troisième thème, le président du MR a d’emblée souligné le laxisme des 50 nuances de gauche à l’égard de la justice : « La thématique de l’insécurité et de la justice est une illustration parfaite des 50 nuances de gauche !

J’invite les téléspectateurs à prendre leur calculatrice car tous les partis veulent toujours refinancer, mais où va l’argent ?! Nous sommes l’un des pays qui dépensent le plus d’argent public. En matière de justice, quand un policier arrête 10 fois la même personne, car le PS et Ecolo s’opposent au renforcement pénal et aux condamnations plus rapides. Quand les personnes condamnées pour meurtre obtiennent un congé pour aller voir un psy plutôt que de purger leurs peines…

Nous voulons un renforcement des règles. Nous voulons une Belgique plus sûre, grâce à une politique forte et claire, à l’inverse d’une gauche sans cesse laxiste. J’invite à aller récupérer les fruits du crime pour les donner à la police et à la justice.

Il faut aussi rediriger les moyens. Le régalien, ce sont 10 milliards, les affaires sociales 100 milliards ! Il faut revoir ces budgets. »

Environnement

Le climat est un sujet trop sérieux que pour le laisser aux Écolo. Il est important et nécessaire, dans ce combat, de se fier aux données scientifiques et non aux dogmes. C’est aujourd’hui un véritable problème dans les prises de décisions liées à cette thématique : « 75% des émissions de CO2 sont liées à l’énergie. Il faut du nucléaire, non aux centrales au gaz ; il faut du nouveau nucléaire et en prolonger. Il faut revoir l’offre des transports en commun : 17% des gens en moyenne par bus, il y a donc beaucoup de lignes avec trop peu de gens, ça pollue plus… En dessous de 10 personnes par bus, il n’y a pas de gain environnemental. »

Et de rajouter : « L’ajout d’une taxe carbone supplémentaire, cumulée à la fiscalité existante, risquerait de pénaliser principalement la classe moyenne. Là où il faut justement réduire la pression fiscale. Concernant les quotas CO2 proposés par Les Engagés, une approche punitive et discriminante en fonction de son lieu d’habitation n’est pas une solution.

Il faut orienter nos efforts vers des investissements stratégiques et de l’innovation technologique pour favoriser la transition écologique. »

Qualité du système scolaire

Enfin, le dernier sujet traitait de l’enseignement : « L’enseignement est la première des politiques sociales. Le plus grand drame, c’est la précarité culturelle et sociale. Le MR veut abaisser l’obligation scolaire à 3 ans, vérifier en 3e année primaire par un examen externe que nos enfants savent lire, écrire et compter. À 15 ans, 1 élève sur 2 a déjà doublé en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Il faut aussi soutenir et respecter les enseignants et les directions.

Remettre des valeurs, le sens du travail, avoir des cotations, si nécessaire parfois  des punitions. Ce n’est pas ringard. Il faut arrêter avec ces grandes idées soi-disant progressistes qui ont finalement détruit l’enseignement.

Aujourd’hui, sans des mécanos, des menuisiers, des maçons, il n’y a pas de bien-être. Il n’y a pas de qualité de vie. Cela consiste à revaloriser les métiers d’intelligence de la main ».

Revoir le débat en intégralité ici