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Ce lundi 26 février était une date importante pour les agriculteurs : le conseil européen des ministres de l’agriculture se penchait sur des pistes de solutions à apporter à leur situation. Dans le cadre de la présidence belge du Conseil européen, c’est notre ministre fédéral de l’agriculture, David Clarinval, qui présidait cette importante réunion.

Les agriculteurs ressentent les conséquences d’une situation très difficile sur les marchés agricoles et s’inquiètent de leur avenir. Les raisons du mécontentement exprimé par les agriculteurs sont multiples, mais se concentrent principalement sur des questions telles que les réglementations environnementales strictes ou encore le décalage croissant entre la réalité du terrain et les dispositions législatives européennes ou nationales ayant un impact sur les activités agricoles, mais également que la question de leur garantir un revenu juste pour leurs activités.

La Commission européenne a approuvé une première série de mesures au début du mois de février comme le retrait du plan de réduction des pesticides, qui mettait sous pression le secteur agricole ainsi que la norme BCAE 8, qui obligeait les agriculteurs à conserver un certain pourcentage de leur terre en jachère, ce qui représentait une perte de revenu notable. Les ministres des 27 pays membres approuvent ces propositions, mais soulignent la nécessité d’aller plus loin.

Au niveau national, des mesures de simplification administrative ont été prises au niveau régional et fédéral. C’est ainsi que, sous l’impulsion de David Clarinval, le ministre des Finances a pris une simplification administrative en matière de bail à ferme. Les agriculteurs n’auront pas l’obligation de transmettre une information détaillée sur les propriétaires, les parcelles et l’emplacement des biens pris en location, car cela entrainait une charge administrative disproportionnée pour eux.

Ce vendredi 1er mars, une deuxième réunion de la Taskforce Agroalimentaire est convoquée et aboutira sur de nouvelles mesures à adopter pour agir en faveur des agriculteurs.

Pour David Clarinval, c’est avant tout un premier pas dans le bon sens : « On voit que les différents niveaux de pouvoir se sont mobilisés pour trouver des réponses, et c’est une bonne chose. Mais le travail doit se poursuivre pour offrir un package de solutions concrètes aux agriculteurs et afin de leur assurer un revenu juste. »