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A l’initiative de la Ministre des Sports Valérie Glatigny, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en dernière lecture le projet de décret qui permettra de débloquer un budget supplémentaire de 1,5 million d’euros pour soutenir le monde sportif. Cette mesure vise à soutenir les finances des clubs pour l’impact des mesures sanitaires décidées à la fin de l’année dernière, notamment l’interdiction du public. Outre l’absence de recettes liées à la vente de tickets, les mesures sanitaires ont aussi abouti à une baisse significative des recettes liées aux buvettes, qui étaient alors généralement fermées. Ces moyens supplémentaires viennent s’ajouter aux 10 millions d’euros (soit 25% du budget annuel de la FWB) d’aides exceptionnelles dégagées pour soutenir le mouvement sportif depuis le début de la pandémie.

La Ministre des Sports, Valérie Glatigny : « On sait l’importance du sport pour la santé et le bien-être de chacun. Les moyens dégagés permettront de soutenir les clubs sportifs, dont la trésorerie a été lourdement impactée par les mesures sanitaires, notamment par l’interdiction du public lors des compétitions sportives à la fin de l’année dernière. »

Au total, le budget supplémentaire dégagé par le Gouvernement permettra de couvrir une partie des pertes directes des clubs sportifs affiliés aux fédérations reconnues. Elle couvrira la période allant du 29 novembre 2021 jusqu’à la fin de l’interdiction de la présence du public dans les stades tel que décidé par le Comité de concertation, soit le 28 janvier 2022.

Pour bénéficier de cette aide, les clubs devront prouver qu’ils ont subi une perte de revenus générée par les mesures sanitaires de sorte qu’il leur a été difficile de faire face à leurs engagements contractuels au cours de la période allant du 29 novembre 2021 au 28 janvier 2022 inclus. Cela inclut les charges salariales des sportifs et du personnel sous contrat (à l’exception des avantages de toute nature) ; les frais de prestataires externes liés par contrat pour des prestations relatives aux infrastructures sportives (à l’exclusion des frais liés à des réparations) ; les frais liés à l’organisation de manifestations ou évènements ayant dû être annulés ou ayant dû se dérouler en l’absence de public ou encore les frais dus à la location d’infrastructures et de matériel sportif et non-sportif (ex : matériel sonore utilisé dans le cadre d’évènements annulés ou ayant eu lieu sans public, etc.).

Si l’opérateur a reçu des subventions ou facilités émanant d’autres niveaux de pouvoirs ou de la Communauté française, ces aides seront déduites du montant pris en compte pour l’octroi de la subvention.