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“Quel discours !”, “Il dit exactement ce que nous pensons”, “C’est surprenant d’entendre un discours comme celui-ci de la bouche d’un francophone !”, “S’il se présentait en Flandre, il serait élu”. Georges-Louis Bouchez, s’est rendu à un déjeuner-débat avec des entrepreneurs flamands du club d’affaires “House of Flanders”. Dans le château de Sint-Michiels à Sint-Katelijne-Waver, il a prononcé un discours inspiré sur plus de travail, en faveur de moins d’impôts et des pensions justes.

“La Belgique se situe dans le top trois des pays de l’OCDE où la pression fiscale est la plus élevée, tant pour le travail que pour le capital”, a déclaré Georges-Louis Bouchez. “Le déficit public, c’est-à-dire la part des dépenses publiques dans le produit intérieur brut, est de 55 %. Actuellement, le déficit budgétaire est de 33 milliards d’euros. Le gouvernement doit devenir beaucoup plus efficace et dépenser moins. Et surtout, il faut que beaucoup plus de gens travaillent afin que les impôts puissent baisser pour obtenir un revenu net plus élevé. Ce n’est qu’à cette condition que notre pays pourra également réduire son déficit et sa dette publique”.

trois chiffres sont toujours liés : la pression fiscale, le taux d’emploi et le déficit budgétaire. Le taux d’emploi de 72% de notre pays est trop faible : la moyenne européenne est de 75%. En conséquence, les personnes qui travaillent sont trop lourdement taxées pour payer les prestations des chômeurs et des malades de longue durée et pour financer d’autres dépenses publiques. Les dépenses (sociales) élevées et le taux d’emploi trop faible qui génère moins de revenus sont à l’origine du déficit budgétaire de la Belgique, qui est le plus élevé de l’Union européenne.

Comment réduire la charge fiscale ? En utilisant les fonds publics de manière plus efficace. En d’autres termes, dépenser moins et mieux. ” En passant à un taux d’emploi de 80 %, comme chez nos voisins néerlandais et allemands, l’État obtiendrait 26 milliards de recettes directes et 40 milliards de recettes totales chaque année grâce à tous les effets de retour. Quand on sait que l’impôt sur le revenu des personnes physiques représente environ 50 milliards, on peut faire une réduction d’impôts drastique avec un taux d’emploi plus élevé”, a déclaré le président du MR.

“Il y a 140 000 postes vacants pour des métiers en pénurie dans 125 domaines différents. Nombre de ces postes ne nécessitent même pas de qualifications élevées ou de longues formations. Les secteurs de l’hôtellerie et de la construction sont à la recherche de travailleurs. Les chauffeurs de bus ou de camions trouvent immédiatement du travail”, explique M. Bouchez. “Dans ma région de Mons, la moitié des jeunes de 25 ans sont sans emploi. Ils ne sont pas des victimes de la société, comme le PS voudrait le faire croire pour les maintenir dans une situation de dépendance. La mentalité conservatrice typique des syndicats et des mutuelles ne doit plus perdurer. Ceux qui peuvent travailler, doivent travailler. Le travail permet aux gens d’être indépendants. Le travail est la meilleure politique sociale”.

 

“Ceux qui sont au chômage pendant deux ans perdent leurs allocations. Et ceux qui veulent les garder doivent faire des travaux d’intérêt général.”

 

En Flandre, le taux d’emploi est de 76%. Le déficit le plus important doit donc être comblé en Wallonie, où seulement 64% de la population active travaille, et à Bruxelles, où le chiffre est encore plus bas, à 62%. Pour le MR, des mesures fortes doivent être mises en place pour mettre les gens au travail. “Par exemple, ceux qui sont au chômage pendant deux ans doivent perdre leurs allocations de chômage. Et ceux qui veulent les garder doivent faire des travaux d’intérêt général. En plus, il faudrait plafonner les avantages sociaux que les chômeurs reçoivent en plus de leurs allocations”, suggère Georges-Louis Bouchez. “Parce que celui qui cumule allocation chômage ou revenu d’intégration avec un logement social, les tarifs sociaux de l’énergie et des télécoms, la gratuité des transports publics, de la crèche, des médicaments et de l’alimentation a autant dans son porte-monnaie à la fin du mois que celui qui va travailler pour 2 000 ou 2 500 euros. Ce n’est pas juste. Etre bénéficiaire de la solidarité ne doit pas devenir une carrière. La différence entre travailler et ne pas travailler devrait donc devenir beaucoup plus importante. Nous pourrons y parvenir grâce à un plafonnement des avantages sociaux pour les bénéficiaires de mesures de soutien et avec une réduction significative de l’impôt sur le travail”.

 

Ceux qui travaillent devraient toujours obtenir plus. Le Mouvement Réformateur soutient ceux qui font des efforts chaque jour pour eux-mêmes et pour les autres. Ce n’est qu’en mettant plus de gens au travail que nous pourrons continuer à payer nos pensions. Les dépenses liées aux pensions augmentent désormais d’un milliard d’euros chaque année. Cette situation est insoutenable. Le MR veut un régime de retraite unique où les pensions sont égalisées. “Une heure de travail doit être une heure de travail. Que vous soyez salarié, indépendant ou fonctionnaire”, conclut Georges-Louis Bouchez.