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Sophie Wilmès, ministre fédérale du Budget, a d’abord souligné les progrès réalisés par Gouvernement Michel en terme budgétaire. Le déficit budgétaire a en effet été réduit sous cette législature et est passé de -3,1% en 2014 à -0,8% en 2018. La ministre s’est également exprimée en faveur d’une amélioration de l’égalité des chances entre les enfants. Pour ce faire, Sophie Wilmes préconise de rendre l’école obligatoire dès 5 ans.

Le déficit de la Belgique réduit de -3,1% à -0,8%

En 2018, grâce au travail mené par le Gouvernement fédéral, le déficit ne se situe plus qu’à 3,3 milliards d’euros, soit 3 fois moins qu’en 2014. En somme, il passe de -3,1% à -0,8%.

Ensuite, pour Sophie Wilmès, il faut différencier les projections d’un organisme extérieur tel que le Bureau fédéral du Plan (BFP), d’une réalité observée. En effet, le BFP, qui prévoit un déficit de 7,7 milliards d’euros pour fin 2019, possède un modèle prédictif qui n’est pas une réalité objective. Il s’agit de prévisions à politique inchangée, sans mesures correctrices de la part d’un Gouvernement. En réalité, ces prévisions sont un signal fort pour obtenir rapidement un Gouvernement de plein exercice qui puisse remettre la trajectoire budgétaire dans la bonne direction.

L’école obligatoire dès 5 ans

Sophie Wilmès, héritière de la compétence sur l’obligation scolaire après le départ de la N-VA du Gouvernement, veut rendre l’école obligatoire dès 5 ans, au lieu de 6 actuellement.

L’école obligatoire à 5 ans assure une plus grande égalité des chances entre tous les enfants. Des études prouvent que plus tôt un enfant est scolarisé, plus ses chances de réussite à l’école augmentent.

Non nomination des bourgmestres: un déni de démocratie

Pour rappel, Liesbeth Homans (N-VA), ministre flamande des Affaires Intérieures, refuse de nommer les bourgmestres francophones de 4 communes à facilités de la périphérie bruxelloise (Drogenbos, Rhode Saint-Genèse, Linkebeek et Wezembeek-Oppem).

Selon Sophie Wilmès, cette non nomination ne participe pas à la paix communautaire. Il s’agit, entre autres, d’un non-sens pour les priorités budgétaires, économiques et environnementales.

La ministre ne comprend pas cette obsession à ennuyer les Francophones dans leurs droits fondamentaux et à nier l’exercice de la démocratie.