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Le MR a pris connaissance de l’accord intervenu à Bruxelles entre le PS, Ecolo, Défi,  Groen, Open-VLD et One.brussels.

 

Pour Françoise Schepmans, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, l’accord conclu ne semble pas à la hauteur des enjeux que la Région de Bruxelles-Capitale doit relever. « Bruxelles ne semble pas prête de sortir de la culture du repli sur soi. La Région aurait mérité un projet cohérent, qui tienne compte de son statut international et associe le développement économique et la qualité de vie, tout en misant résolument sur la digitalisation », déclare-t-elle.

 

La Région de Bruxelles-Capitale concentre en effet une population précarisée et son taux de chômage reste le plus important du pays. « La propreté des quartiers laisse fortement à désirer alors que la gestion de Bruxelles-Propreté et inquiétante et l’enlèvement des déchets chaotique.  Le nombre d’entreprises en faillite a explosé ces derniers mois, de même que celles décidant de s’exiler en dehors de la Région. La 5G se fait attendre. La qualité de l’enseignement à Bruxelles a baissé et les places dans les écoles et dans les crèches manquent.  Le niveau de formation des demandeurs d’emploi n’est pas adapté. La classe moyenne, les employés, les indépendants, les ouvriers, les retraités fuient chaque année davantage la Région.  La mobilité est un problème fondamental et il faudra davantage qu’une généralisation des zones 30 pour le résoudre. Enfin, certains quartiers ont été abandonnés au repli identitaire, conduisant, par là même, à mettre en péril les droits des femmes, des membres de la communauté LGBTQI et de celles et ceux qui, quelles que soient leurs origines, veulent vivre en paix. Face à ces enjeux, la nouvelle majorité bruxelloise s’obstine à poursuivre sur le même chemin, sans apporter un nouveau souffle », déplore Didier Reynders, président de la Régionale MR de Bruxelles.

 

Le MR regrette qu’aucun dialogue n’ait été possible pour renforcer les coopérations avec les autres entités. « Le MR souhaitait une cohérence en terme de projets et de gouvernance entre Bruxelles, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. En avançant seuls, sans concertation avec ces autres entités, les négociateurs bruxellois ont mis en péril l’unité des francophones. Unité pourtant bien nécessaire pour faire face aux enjeux à relever d’ici 2024 et vu la diminution annoncée des transferts financiers suite à la 6e réforme de l’Etat », concluent Françoise Schepmans et Didier Reynders.