Opposant et ancien Vice-Premier Ministre russe, assassiné le 27 février 2015, pour son engagement en faveur de la démocratie, de la justice et des droits de l’homme, Boris Nemtsov a œuvré à l’édification d’une Russie démocratique, prospère et pacifique.
Un homme engagé pour la démocratie
Pour Louis Michel, député européen et Président du comité de sélection du Cercle Jean Rey, ce prix salue le courage politique et l’abnégation de Boris Nemtsov. “Je suis particulièrement heureux que le Prix international Jean Rey soit attribué à Boris Nemtsov pour son courage politique, son opiniâtreté et pour son engagement sans faille en faveur d’une démocratie vivante. Cette dernière n’est jamais acquise et il faut être, comme le fut Boris Nemtsov, ambitieux pour l’humanité”
Boris Nemtsov : un idéal de justice
Personnalité incontournable de la société civile russe, Boris Nemtsov s’était investi dans un dossier prouvant l’implication des forces militaires russes dans la guerre à l’est de l’Ukraine. Poursuivant ses investigations en dépit des intimidations et des pressions, tenant le Kremlin responsable de la mort de soldats russes en Ukraine, ce défenseur invétéré de la liberté sera lâchement assassiné en février 2015. C’est à l’occasion du premier anniversaire de sa mort que Boris Nemtsov recevra, à titre posthume, le prix de 10.000 € qui sera remis à la Fondation “Boris Nemtsov”, créée par sa fille, Zhanna Nemtsova et active dans la lutte pour une Russie pacifique, libre et démocratique.
Des valeurs libérales pour une Europe plus forte
En créant le Cercle Jean Rey en 2004, la volonté de Louis Michel était d’associer l’Europe à la pensée libérale. Jean Rey, Premier Président de la Commission unique, était un visionnaire d’une renommée européenne et internationale, fédéraliste, européen et libéral dans le sens le plus progressiste du terme. Il voulait une Europe forte de l’intérieur et généreuse de l’extérieur, une Europe qui soit une force d’équilibre, de paix et de progrès dans le monde. Il a toujours vu l’Europe comme une valeur ajoutée pour les pays qui la composent et ce, dans le respect des diversités culturelles. Selon lui, une Europe intégrée, doit permettre à toutes les diversités légitimes qui la composent de s’exprimer et de s’épanouir pleinement.
