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Le procès des attentats terroristes du 22 mars 2016 aura lieu à l’automne prochain. Un appel à projets avait été lancé à l’initiative de Valérie Glatigny, Ministre en charge des Maisons de justice, afin d’assurer l’accompagnement des victimes avant, pendant et après ce procès. Les projets ont été sélectionnés et validés par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui les financera à hauteur de près de 338.000 euros. 342.000 euros sont par ailleurs prévus pour assurer l’encadrement des victimes des attentats de Bruxelles par les services d’aide et d’accueil des victimes durant cette période particulièrement sensible. Des mesures qui complètent d’autres dispositions adoptées ces derniers mois en matière d’aide aux victimes. Pour rappel, 1.200 victimes sont concernées par le procès des attentats de Bruxelles.

La Ministre en charge des Maisons de Justice, Valérie Glatigny : « Le procès des attentats de Bruxelles, qui se tiendra à l’automne prochain, sera un moment très difficile pour les victimes et leurs proches. Il est donc essentiel de nous tenir à leurs côtés avant, pendant, et après le procès. Les projets, complémentaires, ont été sélectionnés de façon à pouvoir couvrir l’ensemble des besoins des victimes sans faire double emploi avec d’autres services existant. Ils présenteront donc une réelle plus-value pour les victimes et leurs proches. Une mesure importante qui vient s’ajouter aux réformes structurelles que nous mettons en place, notamment pour améliorer la prise en charge des victimes et tirer ainsi les leçons des douloureux événements du 22 mars 2016. »

  1. Les projets retenus :

Le procès des attentats de Bruxelles du 22 mars 2016 devrait débuter en octobre 2022. Il ne manquera pas de susciter beaucoup de questions et de raviver des souvenirs douloureux et des traumatismes. Il était donc important de s’assurer que les victimes et proches de victimes recevront des réponses adéquates à leurs demandes et leurs besoins.

Les projets retenus permettront de couvrir l’ensemble des besoins des victimes et présentent une plus-value aux missions déjà exercées par les Maisons de Justice.

Ils consistent notamment dans :

  • le renforcement des aides sociale, psychologique et juridique de première ligne proposées par les partenaires agréés et visant spécifiquement les besoins des victimes au cours de cette période difficile ;
  • l’accompagnement des victimes pendant le procès ;
  • La mise en place de groupes de parole accessibles à toutes les victimes (en ce compris, pour les victimes qui le souhaitent, des travaux de justice restauratrice) ;
  • La création d’un site internet reprenant l’ensemble des informations sur l’organisation du procès et accessible à toutes les victimes ;
  • des accompagnements spécifiques qui présentent une plus-value pour les victimes, tels que de l’art -thérapie ou encore la mise en contact des victimes parties au procès des attentats de Paris et de celles qui participeront au procès des attentats de Bruxelles.
  1. Être aux côtés des victimes avant, pendant et après le procès des attentats de Bruxelles :

Les initiatives soutenues par l’appel à projet débuteront au plus tôt au lendemain de la notification de l’attribution du projet pour prendre fin au plus tard le 31 décembre 2023. Cette échéance permettra de poursuivre l’accompagnement à l’issue du procès, qui débutera en octobre 2022 et devrait durer environ 9 mois.

Des critères de qualité avait été mis en place dans l’appel à projet tels que :

  • aucun frais de participation ne pourra être demandé aux victimes bénéficiant du projet;
  • rencontrer les besoins des victimes en termes d’accompagnement, de soutien et d’information en complément des missions assurées par les services de l’Administration Générale des Maisons de Justice.

Pour être éligibles, les projets devaient s’inscrire dans des approches individuelles ou collectives (par exemple sous forme de groupes de parole) relevant d’aspects psychologiques, sociaux, juridiques et/ou de justice restauratrice, de manière complémentaire aux accompagnements déjà existants.

Afin d’éviter les doubles emplois et ne retenir que les projets représentant une réelle plus-value pour les victimes, il était bien entendu acquis que ces projets ne pourraient par exemple pas consister dans :

  • des prestations déjà subventionnées par ailleurs (par exemple de l’aide sociale ou psychologique déjà organisée par un partenaire) et qui ne représentent pas de plus-value ;
  • des prestations dont la faisabilité ne relève pas de la compétence de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • des prestations requérant l’intervention de sous-traitants non-spécialisés dans l’aide aux victimes.
  1. Des services d’aides et d’accompagnement des victimes renforcés en vue du procès des attentats :

Outre cet appel à projets, Valérie Glatigny a obtenu un budget supplémentaire à hauteur de 342.000 euros qui permettra l’accompagnement des victimes alors que se profile le procès des attentats de Bruxelles, prévu l’automne 2022.

L’objectif est d’offrir aux victimes des attentats un soutien au niveau de l’accompagnement psycho-social notamment pour les services d’accueil des victimes et d’aide aux victimes.

Le montant obtenu permettra notamment d’engager du personnel administratif, des assistants sociaux, des psychologues. ou de renforcer des services subventionnés spécialisés.

L’accompagnement des victimes fait aussi l’objet d’une réforme visant à faciliter leur prise en charge lors d’« urgences collectives » telles que des attentats terroristes, conformément aux recommandations de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 22 mars 2016.