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Le procès des attentats terroristes du 22 mars 2016 est actuellement en cours. A l’initiative de la Ministre des Maisons de Justice Valérie GLATIGNY, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé un projet qui vise à offrir un accompagnement spécifiquement dédié aux enfants pendant cette période. Une mesure qui vient compléter les autres initiatives adoptées au niveau communautaire pour assurer l’accompagnement des victimes pendant et après ce procès.

La Ministre en charge des Maisons de Justice de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie GLATIGNY : « Le procès des attentats de Bruxelles est un moment très difficile pour les victimes et leurs proches. Il est donc essentiel de nous tenir à leurs côtés pendant, et après le procès. Une série d’initiatives ont été adoptées afin de couvrir l’ensemble des besoins des victimes. Il était aussi important pour nous de compléter cette offre par un accompagnement adapté aux enfants, en prenant en compte leurs besoins spécifiques. C’est une mesure importante qui vient s’ajouter aux réformes structurelles que nous mettons en place, notamment pour améliorer la prise en charge des victimes et tirer ainsi les leçons des douloureux événements du 22 mars 2016. »

Le projet :

La subvention, qui s’élève à hauteur de 60.328 euros, est octroyée à l’ASBL SMAJ (« Service Marchois d’Aide au Justiciable). Cette association dispose en effet d’un projet intitulé « Ateliers créatifs – « Des mots pour des maux » destiné aux mineurs d’âge. SMAJ est un partenaire agréé et subventionné par les maisons de justice. Il s’associera avec un autre partenaire, « ASJ Lux » (Service d’Aide Aux Justiciables pour la division de Neufchâteau). Ces deux associations sont notamment reconnues pour leur expertise et la qualité de la formation de leurs psychologues et criminologues, spécifiquement liée à la prise en charge de personnes traumatisées (en ce compris des mineurs d’âge).

L’objectif de leur projet est d’accompagner les jeunes tout en recourant à des ateliers créatifs et à des groupes de paroles pour faciliter la libération de celle-ci chez les victimes et leurs proches.

Concrètement, les ateliers devraient permettre aux enfants et adolescents de partager leurs expériences après un évènement traumatisant tel qu’un attentat, tout en étant encadré par des professionnels (criminologues et/ou psychologues) qui recourront à des outils adaptés à l’âge de leur public.

Ces ateliers seront proposés à des mineurs d’âge victimes des attentats de Bruxelles ou proches de victimes. Le procès des attentats pourrait en effet être un nouveau moment difficile à vivre pour ces enfants.

L’accompagnement des victimes en Fédération Wallonie-Bruxelles :

Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, plusieurs projets émanant de services partenaires ont été sélectionnés (renforcement des aides sociales, psychologiques et juridiques de première ligne ; accompagnement pendant le procès ; mise en place de groupes de parole ; accompagnements spécifiques ; etc.) dans le cadre d’un appel à projet d’une valeur de 338.000 euros.

En outre, 342.000 euros ont été prévus pour assurer l’encadrement des victimes par les services d’aide et d’accueil des victimes (renforcement du personnel administratif ; d’assistants sociaux et de psychologues ; etc.).

Les victimes, dont les représentants ont été informés de cet octroi, seront informées des modalités pratiques pour l’obtention de ce titre de transport par un courrier des Maisons de Justice.