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Le gouvernement fédéral s’est accordé sur une série de mesures pour améliorer la gestion des flux migratoires dans notre pays. Les personnes vulnérables seront mieux protégées et les abus mieux combattus.

Le MR est convaincu que, assumée, contrôlée et correctement gérée, la migration constitue un apport positif à notre société, tant au point de vue du développement économique que sur le plan culturel et humain. Mais pour conserver la confiance de la population, la politique d’asile et d’immigration doit garantir l’exécution et le contrôle des règles en vigueur tout en luttant drastiquement contre l’immigration illégale et en sanctionnant tous les abus en la matière. La Belgique est un pays des droits de l’homme mais ses lois doivent être respectées.

L’accord conclu cette nuit au sein du gouvernement fédéral s’inscrit dans cette vision du MR. Il prévoit des procédures d’examen plus rapides, des exécutions de décisions de retour vers le pays d’origine plus efficaces et une meilleure lutte contre les abus liés au regroupement familial. « Nous confirmons également l’interdiction d’enfermement des enfants dans les centres fermés et la création de places d’accueil supplémentaires, il s’agit donc de décisions empreintes de fermeté et d’humanité », déclare le vice-premier ministre David Clarinval.

Le président du MR Georges-Louis Bouchez salue les décisions prises : « Aide matérielle stoppée dès le refus d’asile, expulsion des illégaux, regroupement familial limité et régularisations collectives rejetées. Fermeté contre les abus et plus de places d’accueil. Merci à David Clarinval de défendre les valeurs du MR de fermeté et humanisme ».

L’accord protège donc les personnes vulnérables et combat les abus. Des places d’accueil supplémentaire seront créées et les dossiers de demande d’asile seront examinés plus rapidement. Une décision négative signifiera la fin de l’accueil dans un délai de 30 jours et limitera l’impact que peut avoir actuellement l’accumulation de recours en justice sur la saturation des centres. De plus, le droit à l’aide matérielle s’arrêtera après la décision négative définitive du CGRA. Il ne faudra plus attendre la délivrance de l’ordre de quitter le territoire délivré ultérieurement. Cela permettra d’accélérer les sorties du réseau d’accueil. Un meilleur suivi des retours sera exécuté via l’introduction d’un devoir de coopération. Le non-respect de cette obligation pourra être sanctionné par la mise en œuvre plus rapide d’une procédure de retour forcé. Pour accélérer les expulsions forcées, l’équipe d’escorteurs sera élargie afin que cette opération puisse être exercée par du personnel de l’Office des étrangers en plus de la police et du personnel de Frontex. Le règlement de Dublin sera appliqué de façon plus stricte pour favoriser le retour d’un demandeur vers l’Etat membre par lequel il est arrivé dans l’Union européenne.

En matière de regroupement familial, il y aura désormais une procédure pour évaluer la prise en charge effective des enfants. Il ne suffira donc plus d’être le parent de l’enfant mais il faudra exercer l’autorité parentale. Ceci permettra de lutter contre le phénomène des « bébés papier ».

Enfin, comme le souhaitait le MR, aucune régularisation des sans-papiers n’est prévue dans l’accord.