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Face à la négation radicale de la dignité humaine survenue au cours de notre Histoire moderne, des hommes et des femmes ont posé des actes d’une très grande humanité et d’une parfaite abnégation. Ceux-ci méritent d’être connus des jeunes générations.

« La connaissance du passé constitue une pierre angulaire de la construction du futur. La transmission de la mémoire des génocides, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre est, en ce sens, indispensable. Il est primordial de fournir les outils aux générations futures pour qu’elles puissent décrypter le monde dans lequel elles vivent. », souligne Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

C’est pourquoi, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles avait adopté, le 13 mars 2009, un décret s’adressant plus particulièrement aux jeunes générations et organisant le financement des personnes morales et des projets qui visent à transmettre la mémoire des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre ainsi que la mémoire de la résistance.

Ce décret est sous-tendu par l’idée que la connaissance et le souvenir des crimes perpétrés contre des peuples amènent la conscience de la nécessité d’agir pour que de tels actes ne se reproduisent plus jamais.

Ce décret prévoit des appels à projets visant :

  • à recueillir, à valoriser, à exploiter ou à préserver des témoignages;
  • à organiser des visites de lieux de mémoire et des séminaires à destination des enseignants;

Ces appels à projets ont été ouverts du 16 août au 30 septembre 2022, aux établissements scolaires organisés ou subventionnés par la Communauté française et aux personnes morales sans but lucratif.

Aujourd’hui, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a validé 26 projets en leur allouant des subventions pour un montant total de 145.046,26 €.