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Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur, participait ce matin à la 2ème journée de collaboration entre les personnels des services sociaux des établissements d’enseignement supérieur et des CPAS à l’ARES. Soutenue à hauteur de 10.000 euros par la Fédération Wallonie-Bruxelles, cette journée a pour objectif de former le personnel des CPAS en matière d’aide aux étudiants, et d’améliorer les échanges entre les services sociaux des CPAS et ceux des établissements d’enseignement supérieur.

La Ministre a tenu à rappeler que soutenir efficacement les étudiants en difficulté est un défi que tous les acteurs et niveaux de pouvoir compétents doivent relever ensemble : « Face à des facteurs de précarité qui sont multiples, tous les acteurs et les niveaux de pouvoir compétents doivent jouer leur rôle, notamment en matière d’information, et travailler ensemble. Nous devons tous « parler la même langue » afin de toucher les étudiants qui en ont le plus besoin, et de les informer efficacement sur les nombreuses aides existantes », souligne Valérie Glatigny.

La nécessité de mieux informer les étudiants sur les aides disponibles a été rappelée lors de cette matinée. Le Décret paysage prévoit en effet que lors de sa demande d’inscription, l’étudiant reçoit notamment toutes « les modalités d’intervention financière via les services mis à leur disposition dans l’établissement ». L’importance d’une communication des informations pertinentes aux étudiants avait aussi été relevée dans le cadre des auditions sur la précarité étudiante au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour ce faire, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé de lancer en 2022 une vaste campagne d’information. Dotée d’un budget de 250.000 euros, celle-ci permettra de présenter l’ensemble des aides disponibles tant en Fédération Wallonie-Bruxelles qu’à d’autres niveaux de pouvoir – Fédéral (CPAS), Régions (transport), etc. – et de diffuser l’information directement vers les étudiants et leurs familles. Dans ce cadre, les établissements d’enseignement supérieur pourront ainsi mieux informer les étudiants dès l’inscription sur l’ensemble des aides existantes. 

Pour rappel, la Fédération Wallonie-Bruxelles s’engage pleinement dans la lutte contre la précarité étudiante via ses leviers d’actions.

Des changements structurels et conjoncturels ont été réalisés en matière d’allocations d’étude pour en élargir les critères d’octroi et le nombre de bénéficiaires. Ils s’accompagnent d’une augmentation budgétaire significative : le budget des allocations d’études est passé d’environ 68 millions d’euros en 2021 à 77,3 millions d’euros en 2022. Pour rappel, ce budget était de 58 millions d’euros en 2016. L’augmentation des moyens dédiés est donc aussi élevée de 2021 à 2022 que de 2016 à 2021, démontrant l’engagement clair du Gouvernement en faveur de l’accessibilité de l’enseignement.

Les subsides sociaux (58 millions d’euros par an) ont également été renforcés dans le cadre de la crise sanitaire, et les droits d’inscription réduits permettent chaque année aux étudiants boursiers (environ un étudiant francophone sur cinq) de bénéficier de la gratuité totale du minerval.