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Malgré la crise sanitaire, ce budget parie sur l’avenir, en proposant des investissements à la fois ambitieux et rigoureux !

Le budget 2022 a été adopté ce mercredi en séance plénière du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un exercice annuel, mais dans un contexte de crise sanitaire particulièrement compliqué cette année encore, auquel s’ajoutent les hausses de l’inflation, les coûts de l’énergie et des pénuries de main d’œuvre.

Pour autant, le gouvernement a décidé de ne pas varier d’un iota le cap qu’il s’est fixé depuis le début de cette crise : résilience et redéploiement, rigueur et ambition, investissements et pari sur l’avenir !

La Cheffe de Groupe Françoise Schepmans a d’ailleurs tenu à rappeler : « Telles sont les balises qui permettent, pour l’exercice 2022, la mobilisation de plus de 12 milliards d’euros de nos dépenses. Celles-ci progressent de plus de 500 millions d’euros pour couvrir les besoins importants de la collectivité tout en étant accompagnées – nous tenons à le souligner en tant que Libéraux – par un retour du déficit sous le seuil du milliard d’euros. »

Françoise Schepmans a également souhaité revenir sur un certain nombre d’avancées de ce budget :

  • Le Plan 0-25 qui permettra de faire face aux enjeux relatifs à l’enfance, la jeunesse en ce compris leur environnement, leurs aspirations et leur émancipation.
  • Le chantier des bâtiments scolaires qui va bénéficier d’un milliard d’euros en crédits d’engagement, ce qui s’ajoute au plan d’investissement du gouvernement, à savoir près de 400 millions. Notons aussi la provision de 27 millions d’euros pour soutenir les secteurs touchés par les terribles inondations de juillet et dont une bonne partie profitera aux écoles.

De son côté, le député Charles Gardier a tenu à saluer le gouvernement qui continue à mobiliser des moyens significatifs pour répondre aux urgences certes, mais aussi pour préparer la Fédération à affronter les défis de demain : « Par exemple, au-delà des mécanismes d’indexation et autres majorations classiques, le budget de la culture voit une nouvelle fois son budget augmenter de plus de 6.200.000 d’euros. J’ai également longuement insisté sur les infrastructures culturelles dans l’enceinte de ce Parlement, et a fortiori en raison des conséquences des inondations dramatiques de juillet dernier sur celles-ci.  Je me réjouis donc, qu’à l’instar de ce qui a été fait pour les bâtiments scolaires, les budgets consacrés aux infrastructures non-scolaires seront à partir du 1er janvier 2022 inscrits dans le SACA Service général du Patrimoine et de la Gestion Immobilière. »

Charles Gardier a également noté :

  • Le budget relatif aux droits des femmes est augmenté de 195.000 € en vue d’assurer la réalisation du Plan droits des femmes.
  • Le soutien aux artistes face à la pandémie, via les crédits – soit 43 millions d’euros – déjà adoptés lors des exercices précédents mais non utilisés à ce jour et qui seront conservés sur le SACA “Cellule Urgence et Redéploiement”.
  • Via le décret-programme, les opérateurs culturels, dont les activités ont été impactées par les inondations, bénéficieront d’aides complémentaires pour couvrir les frais parfois très élevés auxquels ils font face.

Enfin, le député Hervé Cornillie a tenu à relever le refinancement de l’enseignement supérieur : « Nous pouvons nous réjouir que 30 millions supplémentaires soient prévus pour le refinancement de l’enseignement supérieur afin de répondre aux demandes de ce secteur fondamental. C’est, sur ce plan, un fameux coup d’accélérateur dans la feuille de route du Gouvernement, là où il était prévu un refinancement à hauteur de 50 millions d’euros pour la législature. Des moyens qui permettront à notre enseignement supérieur de rester qualitatif, attractif et accessible, alors que la population étudiante augmente dans un contexte d’enveloppe fermée. »

Hervé Cornillie a souhaité également souligner :

  • L’augmentation de 5,7 millions d’euros de nouveaux moyens en aide à la jeunesse ; de 2,3 millions d’euros pour les maisons de justice ; de 3,7 millions d’euros pour les différentes politiques relatives au sport.
  • Le bien-être animal est également pris en considération dans ce budget par les moyens dégagés en vue de promouvoir des alternatives à l’expérimentation animale dans le secteur de la recherche.
  • Les futures campagnes d’information qui seront menées par rapport au harcèlement et violences sexistes et par rapport à la lutte contre la précarité étudiante et aux dispositifs d’aides existants.

« Dans la mesure où nous vivons toujours dans un climat soumis aux incertitudes, dans la mesure où plus de 95% de nos recettes proviennent d’enveloppes fédérales sensibles aux évolutions macroéconomiques et démographiques, le coût d’opportunité de chaque dépense publique est très élevé. C’est pourquoi le groupe MR invite aussi le gouvernement à concrétiser l’opération du « spending review », le travail d’analyse et de revue de nos dépenses, et ce, pour générer des gains d’efficience. Dépenser au mieux chaque euro est une nécessité ! », a conclu la Cheffe de Groupe Françoise Schepmans