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Pour rappel, le Ministre de l’Énergie, Mathieu Bihet, mène depuis son entrée en fonction une réévaluation approfondie d’un dossier énergétiques hérité de la législature précédente : le projet de l’île énergétique (MOG II). 

Les décisions prises aujourd’hui par le Gouvernement visent un double objectif : garantir la sécurité d’approvisionnement énergétique du pays et assurer une gestion rigoureuse des finances publiques, en évitant toute charge excessive pour les ménages et les entreprises.

Un réexamen rigoureux pour éviter un choc tarifaire 

Le projet d’île énergétique, conçu pour raccorder les futurs parcs offshore en mer du Nord et interconnecter la Belgique au Royaume-Uni, a vu son coût estimé passer de 2,2 milliards à près de 8 milliards d’euros, ce qui aurait eu un impact direct sur la facture des consommateurs.

Dès son entrée en fonction, le Ministre Bihet a réuni la CREG, la DG Énergie et Elia pour réévaluer le projet de manière rigoureuse. Cette analyse a permis d’identifier des alternatives techniquement viables, économiquement avantageuses et juridiquement solides.

« Plutôt que de persévérer dans une voie ruineuse, nous faisons le choix de reconsidérer un projet dont les effets auraient directement impacté le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. Notre objectif est clair : maximiser les bénéfices, limiter les risques », déclare Mathieu Bihet.

Suspension de l’infrastructure DC sur l’île énergétique
Le Gouvernement a décidé de suspendre la composante courant continu (DC) du projet originel. Cette décision permet une économie de 3 milliards d’euros au minimum.

La construction de l’île artificielle en elle-même, tout comme les infrastructures en courant alternatif (AC) nécessaires au raccordement des futurs parcs éoliens offshore, avaient été attribuées sous l’ancienne législature et se poursuivront.

La mise en place d’une deuxième interconnexion de courant continu avec le Royaume-Uni continue d’être étudiée avec nos partenaires.

Une approche de bonne gouvernance pour protéger les consommateurs
Mathieu Bihet : « L’énergie éolienne offshore est et restera un élément essentiel de notre mix énergétique. Cependant, force a été de constater que certaines décisions du passé ont engendré une augmentation substantielle des coûts portant, in fine, sur les ménages et les entreprises. Je tiens à remercier Elia, la DG Energie et la CREG pour leur collaboration intense, constructive et fructueuse au bénéfice de l’intérêt général ».
« Un cadre soutenable, économiquement équilibré et techniquement réaliste : ces décisions marquent un choix clair en faveur d’une gestion rigoureuse des deniers publics, dans une logique de bonne gouvernance et de responsabilité collective », conclut le Ministre de l’Energie.

En résumé
L’île énergétique (MOG II)

  • Poursuite des travaux qui avaient été contractés relatifs à la construction d’une île énergétique artificielle en mer du Nord ;
  • Poursuite de la réalisation de la partie courant alternatif (AC) sur l’île, liée au développement de la zone Princesse Elisabeth, qui avait été contractée ;
  • Suspension de l’infrastructure en courant continu (DC) sur l’île énergétique. Les procédures de passation de marchés en cours la concernant sont stoppées ;
  • La mise en place d’une deuxième interconnexion de courant continu avec le Royaume-Uni continue d’être étudiée avec nos partenaires.

-> Economies : au minimum 3 milliards d’euros