Daniel Bacquelaine et Julie Taton, députés fédéraux MR, ont déposé une proposition de loi visant à revaloriser la profession de sage-femme en modifiant la nomenclature des actes de soins.
Actuellement, la rémunération des sage-femmes est basée sur un code unique pour les soins prodigués à la famille, sans distinction du nombre de personnes effectivement prises en charge. Cette approche obsolète ne reflète plus la réalité du travail des sage-femmes, qui soignent non seulement la mère, mais aussi le nouveau-né, voire d’autres membres de la famille. Comme dans le cas de naissances multiples ou lorsque l’autre parent nécessite également des soins.
« Notre proposition de loi vise à adapter l’annexe de l’arrêté royal du 14 septembre 1984 établissant la nomenclature des prestations de santé en matière d’assurance obligatoire soins de santé et indemnités. L’objectif est d’assurer une rémunération plus juste, en tenant compte du nombre réel de patients suivis par la sage-femme, et non plus sur une base forfaitaire par acte, » détaille Daniel Bacquelaine.
Cette initiative reconnaît le rôle essentiel des sage-femmes dans le parcours de soins périnatal et leur contribution à la santé publique. Elle s’inscrit dans une volonté plus large de valoriser les professions de santé et d’assurer une meilleure adéquation entre les prestations fournies et leur reconnaissance financière. « Les sage-femmes jouent un rôle crucial dans le parcours de soins périnatal. Il est essentiel que leur rémunération reflète la réalité de leur travail et la diversité des soins qu’elles prodiguent, » poursuit le député fédéral.
La proposition a été présentée aujourd’hui en commission santé de la Chambre. Des avis ont été demandé auprès des organisations professionnelles ainsi qu’à l’INAMI.
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