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À l’initiative de Valérie Glatigny, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé, ce jour, la mise en place de cinq plateformes de recherche interuniversitaires destinées à favoriser l’innovation verte et à lutter contre le changement climatique. Celles-ci seront dotées d’un premier montant de 22.400.000 euros (voir note aux rédactions) issus des fonds européens attribués à la Belgique dans le cadre du Fonds de relance européen.

Ces investissements permettront de doter les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles d’équipements de pointe pour mener des recherches scientifiques dans des domaines comme l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la sécurité d’approvisionnement ou encore la réduction des gaz à effets de serre.

« L’objectif est clair : s’appuyer sur le travail et la collaboration des chercheurs francophones pour favoriser la nécessaire transition énergétique de notre société. Il en va du futur de notre planète. Mais cet investissement a aussi un effet économique non négligeable. Le Bureau du plan estime qu’un euro consacré à la recherche équivaut à 3,7 euros de gain de PIB. », souligne d’emblée la Ministre Glatigny.

Chaque plateforme traitera d’un sujet spécifique :

  • Plateforme 1: Production d’énergie renouvelable et bas carbone.
  • Plateforme 2a et 2b: Production, conversion et stockage d’énergie : matériaux et électrochimie / énergie mécanique et thermique.
  • Plateforme 3: Capture et valorisation du CO2.
  • Plateforme 4a et 4b: Utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments et dans la mobilité.
  • Plateforme 5: Gestion du réseau électrique.

Les infrastructures de recherche seront accessibles aux chercheurs de toutes les universités, peu importe l’établissement où ces infrastructures se trouvent. Les équipements seront également accessibles aux autres établissements de l’enseignement supérieur, permettant de rassembler dans un même lieu les énergies créatives et d’assurer un « effet levier » sur ces thématiques essentielles pour l’avenir.

Ce dispositif permettra également d’accélérer le processus de valorisation des résultats et d’attirer les chercheurs internationaux de haut niveau au sein des institutions de la Fédération Wallonie Bruxelles, permettant aux universités de s’inscrire dans le cadre de collaborations à portée internationale.

Enfin, ces infrastructures de recherche permettront également aux étudiants et aux professeurs de disposer d’un matériel d’apprentissage de pointe.