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La séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a une nouvelle fois donné l’opportunité aux députés communautaires d’évoquer la réforme du statut social des artistes, laquelle a récemment fait l’objet d’un accord au sein du Gouvernement fédéral. 

Au cours d’un échange avec le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet (MR), le Député Charles Gardier (MR) n’a pas raté l’occasion de se réjouir une nouvelle fois de cette avancée majeure au bénéfice des artistes, techniciennes et techniciens : “Les amateurs de culture ne peuvent que se féliciter de ces avancées. Il n’aura échappé à personne que la culture a souffert durant la pandémie de Covid-19 et s’il n’y avait qu’un enseignement à tirer de cette crise, je l’ai dit à de nombreuses reprises, c’est qu’ils doivent être plus soutenus et écoutés, par tous les niveaux de pouvoir compétents“.

Les deux libéraux verviétois se sont évidemment accordés sur la plus-value de cette réforme, laquelle récompensera, selon le premier cité, “le travail invisible de l’artiste et des professionnels de la culture, que cela soit les répétitions ou le travail de création, tandis que leur protection sociale sera nettement améliorée“.

Le Député Gardier salue et encourage vivement les efforts de concertation en la matière. En effet, bien qu’il s’agisse d’une thématique fédérale, elle aura inévitablement des conséquences et des répercussions sur l’exercice des compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles : “ La complexité des institutions belges est parfois un frein à l’efficacité des mesures prises en faveur d’un secteur précis. Cette complexité implique parfois des complications et des nuances, lesquelles doivent être compensées par du volontarisme et de la concertation. Et j’ai senti le Ministre-Président Jeholet pleinement mobilisé sur ce sujet. “.

Concrètement, l’avenir de cette réforme sera évoqué prochainement en Conférence interministérielle culture (CIM), tandis que la nouvelle commission du travail des arts, elle-même composée de représentants du secteur, devient l’interlocuteur unique des artistes et permettra assurément à ces derniers d’être bien mieux compris et pris en compte que ce n’était le cas auparavant.

Le mot de la fin en revient au Spadois : “reconnaître le travail invisibilisé ? Il était temps ! Un statut d’artistes plus large, plus clair, c’est ce dont le secteur avait besoin. Nous devons aux artistes et aux professionnels de la culture respect et loyauté, et à ce titre, nous ne pouvons plus nous cacher derrière la rigidité parfois froide des institutions belges et de la répartition des compétences entre elles“.