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Notre ministre des Affaires Etrangères estime qu’il y a un risque d’invasion de l’Ukraine par la Russie. Face à cette menace, Sophie Wilmès perçoit la mise sur pied d’une Europe de la défense comme une valeur ajoutée pour l’Otan.

Dans une interview donnée à La Libre, Sophie Wilmès explique que la question qui se pose actuellement est celle de l’intention de la Russie, alors que des échanges diplomatiques ont débuté. Mais le risque d’escalade est bien là. Notre pays se prépare donc au pire, au sein de l’Otan comme de l’Union Européenne. Il s’agit d’une part de rester ouvert au dialogue, et d’autre part de préparer des positions dissuasives, comme des sanctions.

Notre ministre des Affaires Etrangères rappelle que l’Ukraine est aux portes de l’Europe, qui a des partenariats avec ce pays. Nous ne pouvons donc pas rester sans réaction.

Par ailleurs, la moitié du gaz importé par l’Union européenne vient de Russie. Dans le cadre des débats sur la sortie du nucléaire et la construction de centrales au gaz dans notre pays, Sophie Wilmès précise donc que, plus notre dépendance au gaz augmente, plus notre pays sera en difficulté, vu qu’il n’y a qu’une seule source pour l’approvisionnement et que cette source est un partenaire peu fiable. L’enjeu n’est donc pas seulement politique, mais aussi énergétique et climatique.

Découvrez l’interview de Sophie Wilmès dans La Libre