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Selon l’Office National de Sécurité sociale (ONSS), notre pays a vu la création de 51 613 nouveaux emplois en un an. C’est ce qui ressort des chiffres du premier trimestre 2018, si on les compare à la même période en 2017. Le nombre d’emplois est au plus haut niveau depuis 10 ans.

L’effet du tax shift

Grâce au tax shift, la réforme fiscale du gouvernement fédéral, les charges qui pèsent sur le travail ont diminué. Embaucher coûte donc moins cher aux employeurs, et ils ne s’en privent pas !

En 2016, les cotisations ont diminuée de 32,4 %  à 30 %. En 2018, elles sont passées de 30 à 25 %. Les bons résultats de création d’emploi illustrent les effets de cette nouvelle diminution.

La ministre des Affaires sociales Maggie De Block (Open-VLD) prend l’exemple d’une entreprise de Malines qui emploie quatre personnes dans le secteur musical. Le tax shift a permis une diminution des coûts salariaux de 19.851 euros en deux ans pour cette entreprise. Le patron de cette entreprise explique qu’il ressent à présent les effets positifs du tax shift. Pour lui, c’est un signal fort qui indique que les entrepreneurs sont soutenus dans leurs plans. Cela se traduit par de la croissance, des investissements et des emplois supplémentaires.

Des nouveaux emplois de qualité

La majeure partie de ces nouveaux emplois ont été créés dans le secteur privé. Secteur qui a connu une croissance de 47.634 emplois. Ce n’était plus arrivé depuis 2011. Et le pic de création d’emploi est surtout visible ces deux dernières annéesDe plus, il faut souligner que près de six nouveaux emplois sur dix sont des temps plein. Il ne s’agit donc pas d’emplois précaires ! Cela signifie aussi que le total de 2,31 millions d’équivalents temps plein dans le secteur privé représente en fait 2,9 millions de travailleurs.

Entre 2015 et aujourd’hui, le Conseil supérieur de l’Emploi constate par ailleurs que la Belgique a créé 215 000 emplois et que le chômage  a diminué de 100 000 unités. Cela a aussi permis d’améliorer le taux d’emploi qui atteint désormais 68,5 %.

Bien sûr, il reste du chemin à parcourir. Le taux d’emploi est toujours trop faible et beaucoup d’offres d’emploi ne trouvent pas preneurs. Pour le MR, il est donc essentiel de continuer à soutenir la création d’emplois. Cela passe par un renforcement du soutien aux entreprises pour les encourager à embaucher. Mais aussi par un renforcement de la formation et une meilleure orientation des demandeurs d’emploi vers les métiers en pénurie.

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