Discours d’Olivier CHASTEL
Président du MR
Vœux dans la province de Hainaut
La Louvière, Le 11 janvier 2015
Mesdames, Messieurs,
La liberté, c’est la première valeur qui anime notre mouvement. Liberté de penser, liberté de mouvement, liberté d’entreprendre, liberté d’expression aussi.
Mercredi, à Paris, cette liberté a été attaquée, lâchement, brutalement, par quelques barbares en mal de repères. Des journalistes, des caricaturistes et des policiers ont été assassinés.
Depuis, des hommes et des femmes se lèvent pour clamer ensemble par-delà leur différences sociales, politiques, ethniques, géographiques, philosophiques ou religieuses : « Nous sommes tous Charlie »
Ce soir, je vous invite aussi à vous lever. Saluons ensemble la mémoire de ces victimes. Réaffirmons par des applaudissements nourris, notre attachement indéfectible à la liberté.
Vive la liberté !
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Très chers militants,
Il y a un an, à cette tribune, le président du Mouvement réformateur nous souhaitait « une très bonne année ».
Cet homme, grand, au crâne brillant, parfois qualifié par les médias d’ « un peu réservé », amateur de frites-mayonnaise, nous disait encore « Nous sommes enthousiastes et déterminés ».
Monsieur Charles Michel, puisque c’est de lui dont il s’agit, rajoutait : « Nous avons la foi parce que notre combat est juste et nécessaire… Le meilleur est à venir!»
Très chers amis,
2014 fut assurément un grand millésime.
Le mouvement réformateur a marqué la politique belge.
Nous avons pris une place centrale. Nous avons, nous, assumé nos responsabilités.
Je vous le dit : 2014 restera à jamais gravée dans nos mémoires.
Souvenez-vous quelques instants :
Une victoire électorale incontestable nous permettant de gagner 16 parlementaires. Cette victoire est la nôtre : candidats et militants. Vous vous êtes mobilisés ! Nous nous sommes mobilisés et nous avons gagné sur la base d’un projet clair et d’une vision d’avenir. Encore une fois, Merci !
Notre volonté était de prendre nos responsabilités tant au fédéral que dans les régions et à la Fédération Wallonie Bruxelles. Le PS et sa succursale le CDH en ont décidé autrement, préférant la couardise au courage, le repli sur soi à l’ouverture, le conservatisme passéiste à la construction de l’avenir, enclenchant ainsi le compte à rebours d’une crise profonde.
Nous, nous avons pris nos responsabilités.
Nous, nous avons fait preuve de courage et de détermination.
Nous, nous avons choisi l’optimisme et la confiance.
Nous, nous avons répondu présents aux moments importants.
Et en moins de 80 jours, Charles Michel, grâce à sa ténacité, à son audace et à son exceptionnel sens du compromis, a conclu un accord de gouvernement. Et il est devenu le plus jeune Premier ministre de l’histoire de notre pays.
Nous étions plus de 1500, le 9 octobre pour approuver cet accord de plus de 200 pages. Un texte qui aborde toutes les thématiques fédérales, qui présente les réformes qui seront mises en œuvre, qui ne contient pas d’institutionnel, mais du socio-économique et encore du socio-économique, rien que du socio-économique.
Alors oui, nous sommes les seuls francophones au sein du gouvernement fédéral. Et nous assumons ce choix. Vraiment, sans hésiter. Sans états d’âme. Ni aujourd’hui, ni demain.
Au fédéral, nous représentons tous les francophones de ce pays, avec la détermination, le volontarisme, le réalisme et le sens du travail bien fait qui nous caractérisent.
Car les défis sont là. Il fallait avoir le courage de les relever :
- créer de l’emploi, seul moyen pour préserver notre sécurité sociale
- maîtriser le coût du vieillissement
- poursuivre l’assainissement des finances publiques.
Les solutions que nous mettons en œuvre, fonctionnent et ne repoussent pas les efforts, indispensables aujourd’hui, sur les générations futures.
Notre projet est ambitieux et ne laisse personne au bord du chemin.
Notre action est sociale car elle permet de créer des emplois, gage d’émancipation pour les hommes et les femmes ;
elle préserve notre protection sociale ;
elle recentre notre Etat sur ses missions essentielles d’arbitre, de gardien des règles et de protecteur du plus faible ;
elle libère l’initiative privée, créatrice de richesse et de développement ;
elle allège l’endettement de l’Etat, préservant ainsi les générations futures.
Notre dynamique est transparente : un plan budgétaire clair est établi et présenté pour la législature en même temps que la déclaration gouvernementale. Encore une différence quand on regarde les tergiversations aux autres niveaux de pouvoir.
Nous sommes engagés pour l’avenir et nous le prouvons.
Et en ce début d’année, j’émets l’espoir que ces améliorations de compétitivité, cette relance de l’emploi, ces mesures bénéficiant au pouvoir d’achat des citoyens, ce dynamisme que nous initions au niveau fédéral, ne seront pas anéantis par les mesures des gouvernements PS-CDH au départ de Namur et de la Fédération WB.
Notre vigilance sera permanente à ce propos.
Notre combat sera tenace. Nous défendrons toujours l’intérêt des citoyens.
Nous n’accepterons pas le fatalisme anti-économique que met en place le gouvernement wallon.
Nous serons avec les Wallonnes et les Wallons qui travaillent, qui veulent travailler, qui veulent prendre leur sort en main et refusent le fatalisme et la résignation.
Mesdames, Messieurs, chers amis, très chers militants,
Je suis très heureux d’être parmi vous ce midi.
Je vous remercie d’être venus nombreux, ici, à La Louvière. Je salue en particulier Hervé Jacquemin, le président des Jeunes MR et à travers lui l’ensemble des jeunes qui s’engagent à nos côtés.
C’est un moment toujours agréable que celui où nous échangeons nos vœux pour l’année qui s’ouvre. Un moment de convivialité, un moment de détente.
Et c’est un président fier et ému qui vous adresse ses vœux.
Fier du travail accompli en 2014. Nous avons pris des décisions courageuses. Nous avons relevé un défi dont se féliciteront les générations de nos enfants et petits-enfants. Nous dotons notre pays des outils permettant la création d’emplois et nous répondons au défi du vieillissement par la maîtrise de ses coûts.
Emu aussi, par la confiance que vous m’avez accordée en décembre dernier. Avec 94% des voix pour une participation exceptionnelle de plus de 50% de nos membres, vous m’avez massivement exprimé votre soutien.
Vous avez donné un signal clair.
Vous m’avez légitimé comme le président de tous.
J’assumerai cette fonction en me montrant digne de cet héritage : Jean Gol, Louis Michel, Antoine Duquesne, Daniel Ducarme, Didier Reynders et Charles Michel… Ces personnalités m’ont impressionné. Je les ai admirées. Elles m’ont aidé à progresser. C’est donc un sacré défi que je relève. Je compte tout spécialement sur votre soutien pour le réussir.
Mes chers amis,
Que cette année nouvelle comble donc tous vos désirs et vous apporte, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, santé, joie et bonheur.
Au cours des prochains mois, nous risquons d’encore subir des tentatives de blocage, des désinformations savamment orchestrées, des injures peut-être. Mais nous tiendrons bon. Nous serrerons les rangs.
Nous, nous n’avons pas besoin d’une énième « pseudo opération de refondation de la dernière chance » parce que depuis les élections nous flirtons dangereusement avec la barre des 10%.
Nous, nous ne sommes pas non plus « empêtrés dans nos contradictions ». Nous n’avons pas besoin de « faire les girouettes », de « nier en une nuit le travail de plusieurs années », de théatraliser une « volte-face ahurissante » au son de « mon cœur saigne (..), je n’en dors plus ».
Nous, en 2015, nous maintiendrons notre cap.
Le MR est et reste un grand parti populaire.
Nous attirons les regards. Nous forçons le respect. Nous entendons les encouragements et les soutiens. Les affiliations progressent et nous sommes de plus en plus nombreux. Serait-ce notre potion magique qui fait déjà merveille ?
Mes chers amis,
Nous, nous montrons une nouvelle fois notre esprit d’équipe. Nous accueillons tous les partisans du dialogue vrai et respectueux. Nous expliquons nos actions. Nous soutenons nos ministres, nos chefs de groupe, nos parlementaires, ainsi que tous nos mandataires communaux et provinciaux. Nous restons fidèles à notre ligne : libres, positifs, optimistes, fermes, déterminés et confiants dans l’avenir.
Très bonne et heureuse année à toutes et à tous.
Vive le mouvement réformateur.