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Olivier Chastel, président du MR, préconise la stabilité au lieu d’un chaos engendré par des élections anticipées. Il est préférable de continuer en recomposant le Gouvernement à partir du précédent. De plus, l’enjeu climatique fait partie de l’une des priorités de ce Gouvernement.

La stabilité plutôt que le chaos engendré par des élections anticipées

Ce Gouvernement qui compte 5 ministres NVA en moins veut terminer la législature. Il se centre, pour les 6 prochains mois, sur un certain nombre de priorités.

Deux hypothèses se présentent lorsque la NVA déclare ne pas vouloir respecter les engagements de la Belgique au niveau international : le chaos via des élections anticipées ou la stabilité.

Les élections anticipées entrainent un chaos. En effet, pour Olivier Chastel, des élections anticipées amèneraient la Belgique à ne pas avoir de Gouvernement fédéral pendant presqu’un an. En raison des négociations, le président du MR imagine mal la constitution d’un tel Gouvernement durant les élections régionales et européennes.

Dès lors, la stabilité, par la recomposition du Gouvernement au départ du précédent, apparait comme le choix le plus évident.

Avoir le sens des responsabilités jusqu’au terme de ce Gouvernement

Olivier Chastel ne regrette pas l’alliance avec la NVA durant ces 4 dernières années. Les réformes structurelles, notamment socio-économiques – avec l’amélioration du pouvoir d’achat, spécialement pour les bas salaires au travers de 4 phases de réformes fiscales – prouvent les bienfaits de cette coalition.

Le seul regret vient du fait que la NVA préfère rentrer directement en campagne électorale via le thème de la migration. La NVA aurait dû avoir le sens des responsabilités jusqu’au bout en restant dans ce Gouvernement.

Olivier Chastel le rappelle, le Pacte de l’ONU est non contraignant. Il balise une coopération internationale pour contrôler et sécuriser la migration. Dès lors, lorsqu’un parti commence à mentir sur le fond des choses, cela devient grave.

Ne pas exclure une autre future coalition avec la NVA

Le président du MR n’exclut pas une deuxième future alliance avec la NVA. En effet, c’est le choix de l’électeur francophone et néerlandophone qui décidera des coalitions à venir le 26 mai.

L’inspiration d’Olivier Chastel est d’abord de gagner les élections. Ensuite, il est question de traduire au mieux le programme électoral du MR.

L’importance du budget 2019

La Belgique ne peut pas se priver d’un budget 2019. Il a été voté en commission des finances.

Ce budget 2019 peut être amendé. Olivier Chastel se tourne vers l’opposition si elle possède des éventuelles suggestions et inflexions à donner. Il est possible, à la fois, de répondre positivement aux propositions de lois déposées par l’opposition et de débattre sur les textes du Gouvernement au parlement.

L’enjeu climatique, une des priorités du Gouvernement

Il faut parfaire ce secteur tout en saluant le bon bilan du Gouvernement fédéral. Ce dernier a bien contribué à l’environnement. Il est question du Pacte Energétique et de l’établissement d’un accord sur le burden  sharing. De plus, le renouvelable offshore (éolien en mer) produira dès 2030 l’équivalent de 4 centrales nucléaires.

Enfin, ce Gouvernement a mis en place les “green bonds” pour des investissements verts, la promotion de la recherche et le développement dans ce domaine, et projette d’accueillir la COP26 en Belgique.

Développer une agence climat

Olivier Chastel l’avoue, il subsiste le problème des ambitions climatiques internationales. La Belgique est trop peu ambitieuse en matière d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique. Ces domaines font partie très largement des compétences régionales. La Flandre, jusqu’ici, ne souhaite pas réduire davantage ses émissions de CO2 et améliorer ses énergies renouvelables.

Le président du MR émet l’idée de développer une agence climat. Il s’agit du rassemblement des administrations concernées par le secteur environnemental. Son but est de mieux coordonner, en toute transparence. En effet, le fédéral est pointé du doigt car la Flandre ne désire pas aller plus loin dans ses ambitions énergétiques. C’est pour cette raison, qu’au nom de la Belgique, Marie-Christine Marghem n’a pas pu signer les 2 directives européennes la semaine dernière.

Enfin, il importe de se retrouver tous, fédéral et Régions, autour de la table afin d’être à la hauteur de la situation et de l’aspiration des citoyens.