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Hier soir à Liège, lors de la soirée d’hommage à Jean Gol, figure majeure du libéralisme et homme d’État respecté, des actes de violence intolérables ont entaché ce moment de mémoire et d’unité. La haine et les débordements violents orchestrés par certains groupes extrémistes de gauche ont montré, une fois encore, la dérive d’un débat public piétiné par ceux qui prétendent en être les garants.

Des manifestants ont violemment pris pour cible les participants : jets de projectiles, insultes, agressions physiques envers les invités et les policiers mobilisés. On déplore d’ailleurs six blessés dans les rangs de la police, contrainte de protéger l’accès à la cérémonie et de sécuriser la zone durant toute la soirée. Ce climat délétère, fait de dénigrement, d’intolérance et d’attaques infondées, ne doit plus être toléré.

«Ce qui s’est passé hier soir à Liège est gravissime et honteux. On attaque la mémoire d’un défunt et la dignité des familles. Quand la gauche préfère les slogans à la discussion, elle cautionne en silence ces violences inadmissibles. Je demande au PS, à Ecolo et à leurs alliés de condamner clairement ces actes et d’abandonner cette stratégie de division, » déclare Benoit Piedboeuf, chef de groupe MR à la Chambre.

Nous ne pouvons plus accepter que des partis censés défendre les droits et les libertés deviennent complices de la violence politique par complaisance ou silence.

« Lorsque le président du PS Paul Magnette affirme, sur l’antenne de BX1, que “l’extrême droite s’est installée au sein du MR” et que “le cordon sanitaire n’existe plus”, sans preuve, sans argument, juste par des anathèmes, on sort du débat politique pour rentrer dans une forme de police de la pensée. Les mots ont du sens. Les mots ont des conséquences : la violence de la rue et l’acharnement contre le MR en sont la lamentable démonstration. Lorsqu’ensuite, la députée fédérale Sarah Schlitz se réjouit des évènements d’hier soir sur les réseaux sociaux, on cadenasse encore plus le dialogue en cautionnant les débordements violents, » conclut Benoit Piedboeuf.

Le respect et le dialogue ce n’est ni négociable, ni à sens unique.  Ce qui s’est produit lors de la soirée de commémoration à Jean Gol n’est pas seulement un outrage envers un homme disparu, c’est une injure à notre société et à notre tradition d’ouverture.