Après les violences du 4 mai à Molenbeek, notre président Georges-Louis Bouchez et les mandataires du MR ont pris position avec fermeté : condamnation claire des actes, appel à une réponse judiciaire rapide et demande d’un sursaut de l’autorité politique à Molenbeek pour garantir enfin l’ordre et la sécurité.
Georges-Louis Bouchez a déclaré : « Je condamne avec la même fermeté les violences graves commises par des pseudos supporters de Bruges contre des habitants de Molenbeek, mais aussi la réponse tout aussi violente de certains à l’égard de brugeois. La violence n’a juste pas sa place dans notre pays ! Et nous ferons preuve de la plus grande fermeté. Les politiques qui veulent distinguer une violence par rapport à une autre font une basse récupération électorale. Certainement afin d’éviter de devoir évoquer leur responsabilité de bourgmestre et surtout la nécessaire fusion des zones avec la création d’une police du métro comme proposé par Bernard Quintin. Nous lutterons contre toutes les formes de violence, d’extrémisme et de radicalisme. Avec la même intransigeance. »
Le président de la régionale bruxelloise David Leisterh a aussi rajouté la confiance envers les autorités judiciaires : « Espérons que ces vidéos permettent clairement d’identifier les responsables afin qu’ils soient arrêtés, jugés et condamnés. J’ai confiance en la justice pour qu’elle soit rapide et efficace. Violence, racisme, dégradations n’auront pas leur place, ni ici ni ailleurs ! »
Gloria Garcia Fernandez, cheffe de file du MR à Molenbeek quant à elle, a dénoncé une gestion communale défaillante : « Molenbeek à feu et à sang ! Et pendant ce temps, la majorité faisait de la surenchère… dans des vidéos creuses. Le 4 mai, le quartier Maritime a été envahi, ravagé, traumatisé. Des habitants agressés, des vitrines explosées, des blessés graves. Et la majorité ? Absente avant, invisible pendant, et totalement discréditée après. Aucune anticipation. Aucune présence. Aucune protection. Mais une avalanche de vidéos creuses, de postures vides, de surenchère pour sauver les apparences. Une communication qui sonne faux, pour masquer un échec cuisant. Et surtout, aucune remise en question. Ils rejettent la faute ailleurs. Sur d’autres niveaux de pouvoir, sur ‘le contexte’, sur tout ce qui peut faire écran à leur propre défaillance. Tout sauf assumer. Alors posons la vraie question : soit la commune savait et c’est gravissime. Soit elle ne savait rien et c’est tout aussi inquiétant. Et ce matin, on apprend que la Bourgmestre prolonge son congé de maladie jusqu’au 30 juin. Elle sera remplacée, bien sûr. Mais cela ne change rien aux responsabilités qui restent à assumer. Mais la question reste entière : Qui assume ? Qui protège ? Qui dirige ? Et jusqu’à quand ? Les Molenbeekois méritent une autorité qui protège, pas une majorité qui se cache derrière des écrans. Il est temps d’agir ou de faire un pas de côté. »
La députée et ancienne bourgmestre de Molenbeek Françoise Schepmans a insisté sur la gravité des violences et l’urgence d’une réponse coordonnée : « Les violences que nous avons pu voir aujourd’hui à Bruxelles sont inacceptables. Des groupes venus pour provoquer et casser n’ont rien à voir avec le sport, qui doit nous rassembler, pas diviser. Chaque acte violent doit être condamné, quel qu’en soit l’auteur. Il faut de l’ordre, du sang-froid et des responsabilités prises à tous les niveaux. On ne peut pas laisser passer ça. »