Dans plusieurs écoles, des élèves ont reçu un bulletin totalement vide. Une action menée par une partie du personnel enseignant pour protester contre certaines mesures. Cette initiative a profondément choqué de nombreux parents qui considèrent cela comme une forme de prise d’otage de leurs enfants. Ils ont d’ailleurs été nombreux à interpeller la ministre.
Pour la ministre, la ligne est claire : le débat est légitime, mais il ne peut être question d’instrumentaliser nos enfants. Les élèves ne peuvent en aucun cas se retrouver pris en otage.
« Je regrette ce genre d’initiative. Les enseignants disposent de nombreuses instances de concertation pour exprimer leurs revendications, et je ne refuse jamais un débat. Détourner la remise des bulletins, qui constitue un moment crucial d’information pour les familles, n’est pas acceptable. »
Le bulletin scolaire n’est d’ailleurs pas un simple document administratif : c’est un outil pédagogique fondamental. Les modalités de sa remise sont définies dans le règlement des études, que chaque établissement s’engage à respecter.
Dans ces cas particuliers, ce cadre n’a pas été suivi. Une démarche jugée problématique par la ministre, qui rappelle que la confiance entre l’école et les familles est un pilier de notre système éducatif.
Au-delà de la question pédagogique, la ministre rappelle que l’évaluation fait partie des missions du métier d’enseignant.
Face à cette situation, la ministre enverra une circulaire pour rappeler les règles et le cadre. L’objectif : faire en sorte que de telles pratiques, qui pénalisent directement les élèves, ne puissent pas se répéter. Chacun a le droit de s’exprimer, mais la qualité des apprentissages de nos enfants doit rester la priorité absolue.



