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La bonne nouvelle est tombée suite au conclave budgétaire concernant l’ajustement 2025 en Fédération Wallonie-Bruxelles : les directions d’écoles d’au moins 140 élèves seront à présent déchargées totalement de leurs prestations face classe afin d’assurer à temps plein leur fonction de direction. A l’heure actuelle, ce nombre est fixé à 180 élèves. En outre, les seuils intermédiaires sont également revus à la baisse afin de permettre à davantage de directions d’avoir une charge de classe allégée.

La direction d’une école dont le nombre d’élèves est inférieur à 40 (au lieu de 50 actuellement) est tenue d’assurer 18 périodes de cours. Quand le nombre d’élèves est supérieur ou égal à 40 (au lieu de 50 actuellement) et inférieur à 80 (au lieu de 130 actuellement), la direction est tenue d’assurer 12 périodes de cours. La direction d’une école dont le nombre d’élèves est supérieur ou égal à 80 (au lieu de 130 actuellement) et inférieur à 140 (au lieu de 180 actuellement) est tenue d’assurer 6 périodes de cours. Enfin, la direction d’une école dont le nombre d’élèves est supérieur ou égal à 140 (au lieu de 180 actuellement) n’est pas tenue d’assurer une charge de cours.

L’abaissement des seuils touchera 342 écoles sur les 466 qui ont direction avec charge de classe aujourd’hui en Fédération Wallonie-Bruxelles. Parmi ces 342 directions, 196 directions supplémentaires se verront totalement exemptées de charge de classe. Pour rappel, il y a environ 1.940 directions dans le fondamental. Ce sont donc 18% des directions qui sont impactées positivement. Par ailleurs, 85,5 ETP d’instituteurs (maternel ou primaire) seront de facto créés, ce qui équivaut à un budget de 5,2 millions d’euros.

Des précisions apportées par la Ministre de l’Education, Valérie Glatigny, à une question parlementaire posée en Commission par la Députée libérale Stéphanie Cortisse qui s’en réjouit : « Beaucoup de directions m’ont confié leurs difficultés à concilier leurs responsabilités de chef d’établissement en termes de gestion pédagogique, organisationnelle et administrative, tout en ayant en parallèle une charge de cours. J’avais porté cette problématique auprès de la précédente Ministre Caroline Désir (PS), sans résultat. Je suis heureuse que le Gouvernement actuel ait entendu cette demande du terrain. Les directions sont un pilier essentiel de notre enseignement et nous devons mieux les soutenir. Cette réforme est une première étape : nous travaillons également à la simplification administrative, à une meilleure concertation et à davantage d’autonomie pour les directions afin qu’elles puissent assurer pleinement leur leadership pédagogique et éducatif ».

Lire l’article de Sudinfo