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Dans le journal Sudinfo de ce 17 juin, Diana Nikolic, Députée wallonne, estime que le dispositif n’a pas tenu ses promesses. Elle revient sur les auditions menées au Parlement wallon à l’initiative du groupe MR :  si la salle a permis d’éviter les overdoses, « avec un million d’euros d’argents publics injectés par an, encore heureux… », estime la députée, elle n’a pas permis d’apaiser l’espace public ni permis une sortie de l’addiction pour les usagers.

Les experts auditionnés sont unanimes : ailleurs, ça fonctionne. Mais là où ça fonctionne, il y a une vision et les moyens financiers et humains sont alignés sur les objectifs. La salle de shoot liégeoise aurait pu être une porte d’entrée vers un accompagnement vers la sortie de la drogue mais, pour Diana Nikolic, à Liège : « On a construit la porte avant la maison ».

Diana Nikolic appelle donc à construire une véritable stratégie globale, intégrée et cohérente, impliquant tous les secteurs, santé, social, police, justice… et tous les niveaux de pouvoir.

Et la salle, c’est stop ou encore ? La question ne se pose pas en ces termes-là. La salle ne doit pas être une finalité mais peut éventuellement être un outil. « Construisons la maison, avec des fondations solides, et on verra ensuite si la porte d’entrée doit être une salle de consommation. Quand on saura ce qu’on veut faire et comment, on verra si la salle de shoot fait partie de la solution » conclut la députée.

Lire l’interview donnée à Sudinfo La Meuse Liège