Skip to main content

Le Président du MR était interviewé ce mercredi par Villa Politica. Dans un pays qui figure parmi les champions mondiaux de la pression fiscale, il est devenu courant d’entendre certains réclamer « encore plus de taxes sur les riches ». Mais derrière ces slogans faciles, une réalité bien connue s’impose : à la fin, c’est toujours la classe moyenne qui paie.

Chaque nouvelle taxe, soi-disant ciblée sur les plus nantis, finit par toucher les classes moyennes et populaires. Pourquoi ? Parce que pour qu’une taxe rapporte réellement, elle doit s’appliquer à un large périmètre. Or, les petits investisseurs, les épargnants prudents et les indépendants sont alors les premiers impactés. Et quand ce ne sont pas directement leurs revenus, ce sont les prix à la consommation qui augmentent, car les entreprises répercutent ces charges fiscales sur les consommateurs.

Le vrai problème de la Belgique, ce ne sont pas les recettes fiscales. C’est le niveau des dépenses. L’État belge n’a jamais autant prélevé dans la poche des citoyens. La Belgique est l’un des pays où les impôts et cotisations sociales représentent la plus grande part du PIB. Mais cela ne suffit jamais. Plutôt que de revoir l’efficacité de la dépense publique, certains proposent de faire les poches de ceux qui investissent, qui travaillent et qui entreprennent.

Le Mouvement réformateur s’y oppose. Nous défendons une fiscalité juste, transparente, qui récompense l’effort et ne pénalise pas l’épargne. Car ce sont les investisseurs de demain, les retraités d’aujourd’hui, les parents qui épargnent pour leurs enfants, qui seraient les vraies victimes de ces politiques soi-disant ciblées sur « les riches ».

Nous défendons la classe moyenne qui porte le pays à bout de bras.