Malgré un contexte budgétaire difficile, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en première lecture la revalorisation salariale des fonctions de direction, afin de renforcer l’attractivité de ces métiers essentiels et de mieux reconnaître les responsabilités de chacun.
Revaloriser les directions pour reconnaître leurs responsabilités et souligner leur rôle de leader pédagogique
Le Gouvernement a décidé de revaloriser les barèmes des directions d’école afin de garantir, à ancienneté égale, une tension barémique minimale de 25% entre un directeur et un enseignant.
Cette mesure répond à une demande portée de manière constante, notamment par les directions et les fédérations de pouvoirs organisateurs depuis plus de dix ans. Il arrivait encore que, dans certaines écoles fondamentales, un directeur gagne moins qu’un enseignant.
Cette revalorisation vise à mieux reconnaître :
- l’accroissement constant des responsabilités assumées par les directions ;
- la complexité croissante de leurs missions, tant sur le plan pédagogique qu’administratif et humain ;
- la pénurie dans ces fonctions clés, en particulier dans l’enseignement fondamental.
La réforme permet également une simplification administrative importante, en harmonisant les barèmes des directions de l’enseignement fondamental, tout en maintenant les situations plus favorables existantes dans le secondaire et les CPMS. Concrètement, une majorité des directions bénéficieront de cette revalorisation, à l’exception de celles dont la rémunération dépasse déjà largement la tension de 25%.
Cette décision vise donc à garantir une reconnaissance du rôle central joué par les directions dans le pilotage des écoles et la réussite des élèves.
“Investir dans l’école, c’est d’abord investir dans celles et ceux qui la font vivre au quotidien. Malgré un contexte budgétaire exigeant, nous avons fait le choix de reconnaître davantage les responsabilités et l’engagement des directions. Cela rejoint notre volonté de renforcer l’attractivité du métier”, conclut Valérie Glatigny, Ministre de l’Education




