Ce vendredi 7 novembre, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en troisième lecture l’avant-projet de décret portant sur la mise en place d’une nouvelle évaluation externe : le test CLÉ (Calculer, Lire, Écrire).
En septembre 2026, tous les élèves de 4e primaire passeront ce test pour la première fois. Contrairement aux épreuves certificatives, le test CLÉ est non certificatif : il vise à mesurer la maîtrise des savoirs fondamentaux à l’issue des trois premières années du primaire, afin de détecter rapidement les éventuelles difficultés et d’y apporter des réponses pédagogiques adaptées.
Le test CLÉ remplacera les évaluations externes non certificatives actuellement organisées en 3e et 5e primaires. Cette réforme permet de rationaliser les épreuves, allégeant la charge des écoles, mais conservant un outil pour le pilotage du système éducatif. Chaque école recevra un rapport personnalisé, et éventuellement, des pistes didactiques seront proposées aux enseignants.
Pour rappel, ce test ne demande pas de préparation, il s’agit d’une “photographie” des savoirs de base acquis. De plus, il ne donne lieu à aucune notation ou à aucun diplôme.
D’ailleurs, 13 millions ont été dégagés lors du conclave budgétaire pour l’engagement de 220 ETP supplémentaires pour de l’accompagnement personnalisé en 3e et 4e primaire, pour ceux qui en auront besoin.
“Avec le test CLÉ, nous offrons aux enseignants un outil simple, clair et utile pour détecter les difficultés des élèves le plus tôt possible, et éviter qu’elles ne s’installent durablement. On sait qu’une difficulté repérée tôt, c’est plus de chances d’y remédier. C’est d’autant plus important pour les savoirs de base que sont Calculer, Lire et Écrire”, explique Valérie Glatigny, Ministre de l’Education, qui ajoute qu’un renfort des possibilités d’accompagner les élèves de façon personnalisée est à l’étude.
Le premier test CLÉ est prévu au début de l’année scolaire 2026-2027.



