Skip to main content

Grâce au MR, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles mène actuellement des auditions inédites sur les phénomènes de radicalisation et d’autocensure des profs dans les écoles de la FWB. « Ces auditions ont permis de lever un tabou. Nous avons voulu entendre les acteurs de terrain, objectiver la réalité, pour ensuite proposer des pistes de solutions concrètes. Il ne faut ni minimiser, ni exagérer. Mais on ne peut plus ignorer le problème qui est bien réel », explique Diana Nikolic, cheffe de groupe.

Dans nos écoles, de plus en plus d’enseignants constatent une remise en cause croissante de valeurs fondamentales telles que l’égalité entre les femmes et les hommes, la liberté d’expression, ou encore l’enseignement des sciences, de la biologie ou de l’Histoire. Certains vont même jusqu’à se censurer pour éviter les tensions dans leur classe.

Pour le MR, l’école doit rester un sanctuaire : un lieu d’apprentissage, d’émancipation, et de liberté, où il n’y a pas de place pour les dogmes, qu’ils soient religieux ou idéologiques.

Des enseignants, chercheurs, représentants de l’administration de la FWB, acteurs culturels comme Ismaël Saidi, mais aussi l’auteur du livre « Allah n’a rien à faire dans ma classe » ou encore le directeur de l’OCAM ont été entendus. Tous s’accordent : les phénomènes de radicalisation, d’autocensure ou de remise en cause des savoirs existent.

Selon les études et selon la méthodologie utilisée, entre 6% et 40% des enseignants en FWB se sont déjà auto-censurés. Pour Diana Nikolic, « il n’y en aurait même qu’un, c’est déjà un de trop ». Le travail se poursuit à la rentrée « suite aux nombreuses demandes spontanées d’enseignants souhaitant témoigner. »

S’il est prématuré de déjà tirer des conclusions, pour Diana Nikolic, une des premières priorités est de « rappeler les lois et valeurs qui fondent notre société démocratique : l’égalité entre les hommes et les femmes, la lutte contre toutes les formes de discrimination, en ce compris la discrimination anti-LGBTQI+, la liberté d’expression, et la neutralité de notre enseignement. Celles-ci priment sur tous les dogmes, qu’ils soient religieux ou idéologiques. »

Retrouvez son interview en ligne pour La Libre Belgique ici

Les auditions, pour la plupart publiques, sont à revoir sur la chaîne Youtube du Parlement de la FWB