Mercredi soir, en séance plénière à la Chambre, un simple vote de constatation du quorum a dégénéré en polémique ridicule. Le MR dénonce une tentative de diversion, un mauvais feuilleton écrit par un PS à bout d’arguments.
Vu les proportion que prennent l’incident de ce mercredi soir à la chambre, le groupe MR a décidé de réagir. Mercredi soir, en séance plénière, un simple vote de constatation du quorum a dégénéré en polémique ridicule, orchestrée par le Parti socialiste.
Vers 20h30, à la reprise des travaux, il est convenu qu’un vote de présence aurait lieu à la fin des questions adressées à Monsieur Piedboeuf.
Ce moment arrivé, le rappel est lancé pour annoncé le vote en séance plénière.
Le Président ouvre rapidement le vote alors que les députés entrent encore dans l’assemblée. Voyant Monsieur Ducarme descendre vers les bancs, Mathieu Michel signale la présence de son voisin Denis Ducarme en appuyant sur son bouton. Simple geste de courtoisie destiné à s’assurer que sa présence soit bien prise en considération. Ce dernier est bel et bien présent dans l’hémicycle, à quelques mètres de sa place, comme en témoignent les images officielles. Mais le vote semble précipité par le Président.
Ce geste, certes maladroit mais dénué de toute intention frauduleuse, a immédiatement été transformé par le PS en affaire d’État.
Sans perdre une seconde, le parti socialiste monte en épingle cet épisode mineur, hurle à la triche, et réclame des sanctions, dans un excès théâtral digne d’un mauvais sketch.
Mais de quoi parle-t-on réellement ?
Il ne s’agissait ni d’un vote législatif, ni d’un vote engageant un quelconque projet de loi. C’était une simple formalité : le vote de présence. Et surtout, Denis Ducarme était là, dans l’enceinte de la Chambre. Il n’a pas délégué son vote, il n’a pas quitté les lieux. Le PS le sait. Mais préfère faire semblant.
Une opposition en roue libre qui préfère le chaos aux réformes
Au lieu de participer aux débats, il tente par tous les moyens de bloquer les travaux, de détourner l’attention et de ralentir les réformes dont notre pays a cruellement besoin.
Mais aujourd’hui, c’est un simple geste de courtoisie qui devient, à leurs yeux, une atteinte à la démocratie. C’est grotesque.
Mathieu Michel : “Une maladresse, peut-être. De la triche, certainement pas !”
“J’ai voulu être courtois avec mon collègue qui était à quelques mètres de là et qui allait être retardé par la présence assise d’un autre collègue. Le vote a été lancé de manière rapide, sans que tous les présents ne soient encore assis à leur place. Je peux entendre que certains jugent que ce soit maladroit. Mais il n’y avait aucune intention ni de tricher, ni de manipuler quoi que ce soit. Je regrette profondément l’instrumentalisation que certains essaient de faire de cet évènement.”
“Nous avons tous l’immense responsabilité de relever le niveau du débat de notre pays. La Belgique mérite mieux que ces chamailleries,” conclut le député libéral.