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Faut-il vendre une partie de Belfius pour combler les besoins budgétaires de l’État ? La question revient dans le débat public à l’heure où la hausse des dépenses militaires appelle des recettes nouvelles. 

« Vendre Belfius maintenant ? C’est non », tranche Georges-Louis Bouchez dans un entretien à La Libre. Pour lui, la priorité doit être la création d’un grand groupe financier belge en fusionnant Belfius et Ethias. Deux entités complémentaires, avec le même type de clients, un fort ancrage public et un maillage territorial. Ensemble, elles pourraient former un bancassureur de poids, rentable, compétitif, et mieux valorisé à terme.

Et ensuite ? Oui, une entrée en bourse peut être envisagée, mais au bon moment, une fois le groupe consolidé. Ce serait alors une IPO cohérente, avec un maximum de bénéfices pour l’État actionnaire. En attendant, garder Belfius, c’est conserver un outil stratégique, générateur de dividendes, capable de soutenir les investissements à venir.

Quant aux inquiétudes liées à la localisation du siège d’Ethias à Liège, le président du MR propose une réponse de bon sens : des garanties peuvent être données à court terme, mais elles ne doivent pas freiner un projet industriel d’envergure nationale.

Pour le MR, la Belgique a besoin de puissance économique, pas de liquidations de court terme. C’est pourquoi Georges-Louis Bouchez défend une vision : celle d’un champion belge, fort, rentable et au service du pays.

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