Trois-Ponts, nichée au cœur de l’Ardenne belge dans la province de Liège, est une commune aux trois rivières et à la géographie riche, combinant forêts, vallées et villages.
Fort du succès de sa liste « Oser » lors des élections de 2024, Claude Legrand a été élu bourgmestre.
Tu es devenu bourgmestre de Trois-Ponts à l’issue de la victoire de la liste Oser. Peux-tu te présenter en quelques mots et nous raconter ton parcours jusqu’ici ?
J’ai 60 ans et je suis marié. Je suis le fier papa de deux belles filles, âgées de 24 et 19 ans. Originaire de Trois-Ponts, j’y ai passé la majeure partie de ma vie, à l’exception de deux années où j’ai résidé dans la commune voisine. J’apprécie beaucoup le contact humain et les échanges avec les autres, ce qui enrichit mon quotidien.
Au final, je suis un homme de terrain, profondément attaché à Trois-Ponts et à ses villages. J’ai toujours été un citoyen engagé dans la vie locale, dans les associations, dans les projets de nos écoles et de nos services communaux. Mon parcours s’est naturellement construit autour d’un fil rouge : celui du service aux autres. Avant d’être bourgmestre, j’ai exercé deux mandats en tant qu’échevin des travaux.
Avec la liste Oser, nous avons voulu incarner une nouvelle manière de faire de la politique : oser écouter, oser agir, oser innover. Ce n’est pas un simple slogan, c’est une philosophie de travail. J’ai toujours cru qu’une commune se construit avec et pour les citoyens, dans la confiance, la transparence et la proximité.
Trois-Ponts fait partie des communes de Wallonie et de Bruxelles où l’on « vit le mieux », notamment grâce à son environnement exceptionnel. Préserver ce patrimoine naturel, c’est une priorité pour toi ?
Absolument. Préserver notre patrimoine naturel, c’est préserver notre identité. Trois-Ponts, c’est un équilibre rare entre nature, patrimoine local et culturel. Nous avons la chance de vivre dans un cadre exceptionnel : à nous de le protéger intelligemment.
Mais il ne s’agit pas de figer le paysage : préserver, c’est aussi permettre un développement durable et responsable. Nous voulons oser une écologie de terrain, pragmatique et positive pas une écologie punitive, mais une écologie de solutions. Cela passe par des projets concrets : rénovation énergétique des bâtiments publics, gestion durable de nos forêts et du réseau d’eau communal, soutien aux producteurs locaux…
En somme, protéger notre environnement, c’est préparer l’avenir sans freiner le progrès.
C’est aussi une question de respect pour ceux qui vivent ici aujourd’hui et pour les générations qui y grandiront demain.
Quels sont les grands défis que tu souhaites relever durant cette mandature ? Et comment comptes-tu les aborder concrètement ?
Les défis sont nombreux, mais ils sont aussi porteurs d’opportunités.
Le premier, c’est celui de l’attractivité locale : attirer de nouvelles familles, soutenir nos commerces, faciliter la vie des indépendants, et renforcer les infrastructures qui font le quotidien.
Le second, c’est l’éducation et la jeunesse, car investir dans nos enfants, c’est investir dans l’avenir. Nous voulons continuer à soutenir nos écoles, nos crèches, nos mouvements de jeunesse, nos activités culturelles et sportives.
Le troisième défi, c’est celui de la proximité : renforcer le lien entre la commune et les citoyens, par la communication, la participation et la confiance. En campagne, j’avais annoncé faire mon mandat sur le terrain, au plus proche des citoyens… Nous nous y efforçons au quotidien. Les habitants doivent « sentir » la commune vivre avec eux.
Enfin, il y a la gestion du tourisme local, qui doit être une chance, pas une contrainte. Nous devons oser renforcer le cadre pour cibler un tourisme responsable, respectueux des habitants et de notre vie quotidienne.
Concrètement, notre méthode est claire : écouter, planifier, agir, évaluer. Pas de promesses en l’air, mais des projets réalisables, portés collectivement.
Si on venait passer une journée à Trois-Ponts, quelle activité nous conseillerais-tu de faire, et pourquoi ?
Je conseillerais sans hésiter de commencer par une balade le long de nos rivières et nos forêts car elles incarnent ce que nous sommes : des habitants profondément ancrés dans la nature, au confluent des chemins et des énergies. Ensuite, un arrêt dans un de nos commerces d’artisans ou de producteurs locaux, pour découvrir le sens de l’accueil et de la convivialité qui fait notre fierté.
Et puis, je dirais : prenez le temps. À Trois-Ponts, tout invite à ralentir, à respirer, à partager. Entre patrimoine, culture, sport et gastronomie, chacun y trouve son bonheur. C’est ça, le charme de notre commune : une authenticité qui ne se raconte pas, elle se vit.
