Skip to main content

Dalhem, charmante commune rurale du Pays de Herve, s’étend sur huit villages et hameaux, entre tradition agricole et modernité en transition.

En octobre 2024, une nouvelle page s’est ouverte avec l’arrivée de Benoît Defauwes à la tête de la commune. Candidat pour la première fois, il a directement été élu bourgmestre, porté par la liste « Maïeur ». Rencontre avec un nouveau visage du territoire.

 

 

 

Tu es devenu bourgmestre dès ta première participation à une élection, ce qui est assez rare. Peux-tu te présenter en quelques mots pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore, et nous dire ce qui t’a poussé à te lancer en politique ?

 Après avoir obtenu un graduat en comptabilité et gestion des PME, j’ai suivi des cours de fiscalité pour approfondir mes compétences.

Dès que j’ai pu voter, j’ai choisi le parti libéral, attiré par ses valeurs de liberté, de responsabilité et d’initiative.

Professionnellement, j’ai commencé à la Générale de Banque avant de devenir inspecteur pour une compagnie d’assurances vie.

Il y a bientôt 25 ans, j’ai repris, en tant qu’indépendant, une agence bancaire ainsi qu’un bureau d’assurances. Mon épouse est elle aussi indépendante, avec deux pharmacies dans notre entité.

En parallèle, je me suis toujours investi dans la vie associative et festive de nos villages.

J’ai toujours eu un intérêt réel pour la politique, que je considère comme un outil concret pour améliorer le quotidien. Et j’ai surtout un attachement profond pour ma commune. Il y a 13 ans, j’ai annoncé à notre député régional, Arnaud DEWEZ, mon intention de me présenter un jour aux élections communales sous les couleurs du MR. Aujourd’hui, cet engagement est devenu réalité.

Prendre la tête d’une commune sans expérience ultérieure au sein d’un exécutif ou même au conseil communal, c’est tout un monde à découvrir. Comment vis-tu tes nouvelles fonctions plusieurs mois et quelles sont tes priorités ?

Prendre la tête d’une commune sans avoir siégé auparavant au conseil communal représente effectivement un vrai défi. Mais mon expérience professionnelle m’a beaucoup aidé dans cette transition. La gestion de mes sociétés m’a permis d’acquérir des compétences solides en comptabilité, fiscalité et gestion du personnel. Ces acquis ont été utiles pour aborder la gestion communale.

Mais j’ai pu très rapidement m’appuyer sur le soutien de mon groupe politique, MAIEUR, et sur l’expertise de l’administration.

J’ai aussi la chance de pouvoir compter, au sein de notre groupe, sur un relais politique important : Arnaud DEWEZ, notre député régional et communautaire. Sa présence facilite grandement les contacts avec les différents niveaux de pouvoir et renforce notre efficacité sur le terrain.

Concernant mes priorités, elles se sont imposées d’elles-mêmes. Dalhem a été très touchée par les inondations de 2024, et de nombreux habitants en subissent encore les conséquences. La lutte contre les inondations est donc une priorité absolue. Ensuite viennent la sécurité, et bien sûr la gestion saine et responsable des finances communales, dans un esprit de bon père de famille.

Dalhem est composée de plusieurs villages, chacun avec son identité propre. Comment comptes-tu maintenir un équilibre entre ces entités tout en développant un projet commun, fédérateur et ambitieux pour l’ensemble de la commune ?

Dalhem est une commune riche de ses villages, chacun avec son identité, son histoire, son dynamisme. Mon rôle en tant que Bourgmestre, c’est justement de respecter ces particularités.

L’un des choix du groupe MAIEUR, c’est de maintenir les écoles communales dans 6 de nos villages. C’est un budget conséquent, c’est vrai, mais pour nous, une école, c’est le cœur d’un village. C’est un lieu de vie, de lien social, un repère pour les habitants.

Nous soutenons également les comités de fête et les associations sportives, essentiels pour garder une commune dynamique, festive et soudée.

Mais le projet le plus ambitieux pour l’ensemble de la commune reste la lutte contre les inondations, une priorité depuis les inondations de 2024.

Mais nous continuons à raisonner en tant que commune, avec une vision globale. L’entretien des voiries, par exemple, se fait selon l’état réel des routes, sans favoritisme. Les budgets sont gérés avec sérieux, dans l’intérêt de tous les citoyens, peu importe le village où ils habitent. Mon objectif est clair : préserver les spécificités de chaque village, tout en construisant un avenir commun, solidaire et ambitieux.

Si on se projette en 2030, à la fin de ton mandat, quels changements aimerais-tu que les Dalhemois puissent constater ? Quels seraient, selon toi, les indicateurs d’un mandat réussi ?

 La commune a toujours été bien gérée par Arnaud DEWEZ et l’équipe précédente. Je souhaite simplement continuer la gestion saine et en bon père de famille, comme cela était fait auparavant. Je veux continuer à rester en contact avec les habitants.

Pour que le mandat soit réussi, on doit trouver des solutions qui permettront de limiter les risques d’inondation dans le futur. On y travaille.