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À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants le 18 novembre, la députée Loubna Azghoud (MR) réagit au dernier rapport du Délégué général aux droits de l’enfant. Ce document dresse un constat préoccupant : les violences sexuelles envers les mineurs restent massives, multiformes et encore trop peu dénoncées.

Chaque jour, derrière les écrans, dans la rue ou au sein d’institutions, des enfants sont exposés à des formes d’exploitation sexuelle toujours plus diversifiées : prostitution, diffusion d’images intimes, grooming en ligne… Les prédateurs investissent massivement les réseaux sociaux, les jeux vidéo et les plateformes numériques, tandis que la banalisation de produits hypersexualisés — comme les poupées à caractère sexuel récemment commercialisées — contribue à une dérive alarmante.

La députée dénonce également l’absence de mention de l’inceste dans le rapport officiel : une violence pourtant répandue, dévastatrice et trop souvent passée sous silence. De nombreux enfants vivent sous emprise, isolés, menacés, parfois dans des familles ou des institutions censées les protéger. La majorité des victimes ne portent jamais plainte et grandissent seules avec leur traumatisme.

Pour Loubna Azghoud, il est urgent que la Fédération Wallonie-Bruxelles se dote d’une stratégie globale et cohérente :

« Je plaide pour un plan interfédéral efficace. On ne répare jamais une enfance volée, mais nous pouvons empêcher que d’autres vies soient brisées. »

Elle appelle tous les responsables politiques à faire de cette lutte une priorité absolue. Protéger les enfants n’est pas un dossier de plus : c’est une responsabilité morale et un devoir démocratique.