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À l’occasion du congrès du 1er mai, le Mouvement Réformateur a consacré un panel central aux enjeux de l’emploi, réunissant deux ministres ayant cette compétence clé : Pierre-Yves Jeholet pour la Wallonie et David Clarinval pour le fédéral. Ensemble, ils ont tracé les contours d’une politique de rupture avec les logiques d’assistanat et de clientélisme social qui ont trop longtemps figé le marché de l’emploi.

Dès l’ouverture du panel, le ton a été donné : le MR veut replacer l’effort, la responsabilité et la valeur travail au cœur des politiques publiques. Finie la culture de l’excuse, du laisser-faire ou des mécanismes qui enferment dans l’inactivité. L’ambition est claire : réintégrer chaque citoyen dans un projet professionnel, sans naïveté mais avec détermination.

Les ministres ont rappelé une mesure forte en faveur des jeunes : la possibilité désormais de travailler jusqu’à 650 heures par an, et ce pendant 15 ans, pour mieux concilier études et emploi. Cette souplesse, très attendue, permet aux étudiants de s’insérer progressivement sur le marché du travail. Autre levier d’action : la réintroduction des clauses d’essai dans les contrats, supprimées par le passé. Cela permettra aux entreprises d’engager des jeunes sans les exclure d’emblée pour manque d’expérience, en leur offrant une chance réelle d’obtenir un CDI après une première période de test.

Pour les indépendants, autre pilier de l’économie libérale, un changement de cap majeur est acté : les pensionnés indépendants peuvent désormais continuer à travailler sans limite, sans devoir passer par un statut spécial. Ce principe simple met fin à une absurdité administrative et libère le travail après la retraite, pour ceux qui le souhaitent.

L’action du MR se distingue aussi par une réforme fiscale d’ampleur, recentrée sur la valorisation du travail. Plusieurs milliards d’euros seront mobilisés pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs. Une baisse ciblée des cotisations sociales est aussi prévue, avec un accent particulier sur les PME à hauteur de 200 millions d’euros. L’objectif est clair : rendre le travail plus rémunérateur, plus accessible, et alléger la charge qui pèse sur ceux qui entreprennent et engagent.

Pierre-Yves Jeholet et David Clarinval ont également rappelé leur engagement en faveur d’un marché du travail modernisé : développement des flexi-jobs dans de nouveaux secteurs, reconnaissance des heures supplémentaires environnementales, mesures pour soutenir l’horeca. Autant de réformes qui traduisent une volonté : adapter notre législation aux réalités économiques d’aujourd’hui, tout en récompensant ceux qui s’investissent.

Le panel Emploi du 1er mai aura été le reflet fidèle de l’identité réformatrice du MR : une politique de responsabilité, de justice, de mérite.

Une politique qui mise sur la liberté d’entreprendre, mais aussi sur des mécanismes concrets pour sécuriser les transitions professionnelles, faciliter l’insertion des jeunes, libérer le travail des carcans idéologiques et bureaucratiques. Une politique qui tourne le dos à l’immobilisme pour remettre la Belgique en mouvement.