Un accord de principe a été trouvé au Conseil des ministres : la valeur faciale des chèques-repas sera rehaussée de 2 euros dès le 1er janvier 2026. Les travailleurs pourront bénéficier d’un gain net direct, tandis que la déductibilité fiscale pour les employeurs sera relevée de 2 à 4 euros par chèque, afin de maintenir un équilibre entre pouvoir d’achat et compétitivité.
Cette mesure s’inscrit dans une politique cohérente menée par le gouvernement pour récompenser le travail et augmenter le salaire net, dans le respect de l’accord de gouvernement.
5,5 % d’augmentation salariale sur deux ans
Les salaires augmenteront automatiquement de 5,5 % sur la période 2025/2026. Par ailleurs, le salaire minimum augmentera de 35 euros bruts dès le 1er avril 2026, avec compensation intégrale pour les employeurs.
Près d’1 milliard d’allégements pour les entreprises
Pour accompagner ces mesures, le gouvernement prévoit 888 millions d’euros de baisses de cotisations patronales : 325 millions en 2025 et 563 millions en 2026.
Plus de pouvoir d’achat et moins de charges sur le travail
« Nous agissons pour augmenter le salaire net des travailleurs tout en réduisant le coût du travail pour les employeurs. C’est une politique responsable, tournée vers le pouvoir d’achat et la compétitivité de notre économie », déclare David Clarinval, Vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi.