Stéphanie Cortisse, Députée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et membre de la Commission de l’Education, ne s’attendait pas, en posant des questions factuelles sur la représentativité de la FAPEO et l’UFAPEC (Fédérations d’associations de parents) et de la Ligue des Familles, à une telle levée de boucliers, un tel tabou, une telle polémique.
“C’est bien la première fois qu’on tente de m’empêcher de m’exprimer librement au Parlement ! Un sujet qui dérange visiblement beaucoup les partis d’opposition et en particulier une députée et ex-ministre Écolo qui a d’abord tenté de faire déclarer ma question irrecevable, puis a crié au scandale en pleine Commission, en dépit du règlement d’ordre intérieur, pour essayer de me faire taire”, explique la députée libérale.
Des questions on ne peut plus légitimes : “Madame la Ministre, quelle est la représentativité de ces organisations, à savoir la Ligue des familles, d’une part, et la FAPEO et l’UFAPEC, d’autre part ? Comment sont-elles constituées ? Combien de parents sont-ils affiliés à la Ligue des familles ? Combien d’associations de parents sont-elles affiliées à la FAPEO et à l’UFAPEC ? Comment ces organisations recueillent-elles les avis des parents ou des associations de parents ?”.
Il ne devrait pas y avoir de tabou sur la représentativité de ces associations. En effet, d’une part, elles reçoivent d’importantes subventions publiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles (309.383,63 EUR/an pour la FAPEO, 341.055,9 EUR/an pour l’UFAPEC et 1.349.993,97 EUR/an pour la Ligue des Familles), et d’autre part, la FAPEO et l’UFAPEC sont expressément reconnues par le Code de l’Enseignement comme des acteurs institutionnels de l’enseignement que le Gouvernement doit concerter sur les projets de décret.
“La Ministre de l’Education Valérie Glatigny a pu obtenir des chiffres sur la représentativité de la Ligue des Familles. Mais qu’en est-il de la FAPEO et de l’UFAPEC ? Ni la Ministre ni l’administration ne disposent de ces informations. Ces associations ne pourraient-elles pas tout simplement les communiquer de manière transparente ? Combien d’associations de parents y ont-elles adhéré : 2, 20, 200, 2000… ? A l’heure actuelle, personne n’en sait toujours rien !”, explique Stéphanie Cortisse.
“Je ne me laisserai pas intimider et je continuerai d’exercer mon travail parlementaire en posant toutes les questions nécessaires, y compris celles qui dérangent !”, conclut-elle en précisant, comme annoncé en Commission, avoir déjà déposé une question écrite pour approfondir le sujet et obtenir davantage d’informations et de transparence sur la représentativité de ces associations.
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