Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi, de l’Économie et de l’Agriculture, David Clarinval, a présenté aujourd’hui, en Commission des Affaires sociales, la suite des mesures pour moderniser le marché du travail. L’objectif est clair : adapter le marché du travail belge aux réalités économiques et sociales du 21e siècle, tout en garantissant un juste équilibre entre la protection des travailleurs et la flexibilité des entreprises.
Davantage d’opportunités pour les jeunes : réforme du travail étudiant
Après la limite élargie de 650 heures de travail étudiant, déjà approuvée au Parlement, le ministre de l’Emploi a présenté de nouvelles modifications. Dès 15 ans, les jeunes pourront conclure un contrat étudiant, même s’ils sont encore soumis à la scolarité obligatoire. Le plafond fiscal des revenus liés au travail étudiant est également relevé.
Les jeunes de 15 ans resteront strictement protégés : ils ne pourront effectuer que des travaux légers, encadrés par arrêté royal, dans le respect des règles européennes.
Ces réformes ont un double bénéfice : pour les jeunes, gagner en autonomie et acquérir de l’expérience et pour les employeurs en recherche de main-d’œuvre, plus de souplesse.
Une réforme de bon sens : fin de l’obligation de premier emploi
Créée en 1999, l’obligation de premier emploi imposait aux employeurs de plus de 50 travailleurs d’engager 3 % de jeunes de moins de 26 ans et de produire un rapport annuel. Dans les faits, la mesure n’a eu aucun impact sur l’emploi des jeunes. Elle représentait surtout une charge administrative lourde et inefficace.
La suppression de cette obligation offre donc plus de liberté de recrutement et allège la bureaucratie de nos entreprises, sans pour autant pénaliser l’entrée des jeunes sur le marché du travail.
David Clarinval : « Avec ce projet de loi, le gouvernement pose deux choix clairs et assumés : nous donnons à nos jeunes plus d’opportunités et plus de liberté et nous allégeons les charges de nos entreprises pour soutenir l’emploi, la croissance et la compétitivité de notre tissu économique. Ce projet est plus qu’un simple ajustement technique. C’est une étape importante pour un marché du travail plus moderne, plus équilibré et plus efficace. Un marché du travail qui prépare la Belgique aux défis de demain. »