En Wallonie, chaque année, des milliers d’animaux disparaissent, sont maltraités ou font l’objet de saisies. Cette réalité a des conséquences directes : les refuges débordent, les associations tirent la sonnette d’alarme, et l’indignation publique ne cesse de croître. Face à ces drames, le statu quo n’est plus possible. Le bien-être animal doit enfin devenir une priorité, à la hauteur des enjeux.
Le Mouvement Réformateur prend la question à bras-le-corps. Dès septembre, une réforme ambitieuse du Code du bien-être animal verra le jour, articulée autour de mesures concrètes et attendues.
Huit engagements pour changer la donne
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Un certificat de confiance viendra remplacer le simple permis de détention. Obtenir le droit de posséder un animal ne sera plus une formalité, mais la reconnaissance d’une responsabilité véritable.
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Des sanctions plus sévères frapperont les cas de maltraitance ou de négligence. Le laxisme n’aura plus sa place : oublier un animal dans une voiture en pleine canicule ne sera plus excusé à la légère.
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Fin de l’abattage à domicile pour les ovins, caprins et porcins. Cette pratique, source de souffrance et difficile à contrôler, sera strictement interdite.
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Suppression de la vente d’animaux sur les marchés communaux, considérée comme trop risquée et souvent synonyme de trafic ou de négligence.
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Interdiction du gazage et du broyage des poussins mâles, deux procédés qui suscitent une indignation légitime dans la société.
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Déploiement d’unités mobiles d’abattage à la ferme, afin de réduire le stress et la douleur des animaux lors de cette étape cruciale.
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Renforcement du soutien aux refuges et aux communes, acteurs de première ligne trop souvent débordés par le manque de moyens.
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Promotion d’alternatives à l’expérimentation animale, afin d’encourager la recherche éthique et respectueuse du vivant.
Le message est clair : la Wallonie veut franchir une étape décisive pour le bien-être animal. Protéger les animaux, c’est une marque d’humanité, mais aussi le signe d’un progrès collectif. Fermer les yeux, c’est en réalité se rendre complice d’injustices qui ne devraient plus exister.
Le bien-être animal n’est pas un gadget, ni un simple débat de société. C’est une priorité, et il est temps de lui accorder la place qu’il mérite.