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Invité d’honneur du congrès du Mouvement Réformateur, Gabriel Attal, Premier ministre français, a livré à Charleroi un discours puissant et profondément européen.

Devant un public enthousiaste, il a dressé un constat lucide des défis actuels : guerre en Ukraine, affaiblissement de nos démocraties, montée des extrêmes et désindustrialisation du continent. Mais surtout, il a lancé un appel à l’action, au courage, à la responsabilité partagée.

À l’heure où certains prônent la décroissance, la taxe ou la paresse érigée en modèle social, Gabriel Attal a défendu une vision progressiste, fondée sur le travail, la liberté et la démocratie.

Il a rappelé que le combat en Ukraine dépasse ses frontières : c’est le combat pour nos valeurs.

Il a appelé à en finir avec la naïveté stratégique, à assumer une Europe forte, capable de prendre le relais des États-Unis dans le leadership du monde libre.

Fustigeant « le continent des normes » que l’Europe est devenue, Gabriel Attal a plaidé pour un continent du travail, de l’innovation et de l’industrie.

Il a aussi salué les classes moyennes, qu’il considère comme le pilier oublié de nos sociétés : celles qui paient, travaillent, respectent les règles, mais se sentent de plus en plus seules et méprisées.

Soutenant pleinement l’alliance des démocraties libérales fondée en mars avec le groupe Renew, Gabriel Attal a appelé à ne plus s’excuser, mais à agir, à défendre notre souveraineté industrielle, notre effort de défense, notre puissance technologique, y compris dans l’intelligence artificielle.

S’adressant à Georges-Louis Bouchez, il a reconnu chez lui la même volonté de réforme et de rupture. « L’immobilisme est un poison lent », a-t-il dit, dénonçant les discours creux, les prétextes technocratiques et la peur d’agir. « Oui, changer les choses est possible, si l’on a du courage et des convictions. »

Le secrétaire général du parti Renaissance a conclu sur un appel vibrant : soyons des combattants du travail, de la démocratie, de la liberté et de l’Europe. Face aux menaces, il a affirmé sa confiance dans la capacité de nos peuples à se relever. À innover. À bâtir une Europe fière, forte et libre.