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En tant que ministre des Médias, Jacqueline Galant n’a pu rester silencieuse face à la révélation d’une indemnité de départ de plus de 550.000 euros accordée au directeur général de BX1. Cette somme soulève de sérieuses questions, à la fois sur le fond et sur la méthode.

Alors que BX1 bénéficie d’une subvention annuelle d’un million d’euros de la part de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il est inacceptable que l’argent du contribuable puisse être mobilisé de manière aussi disproportionnée, sans que cela ne fasse l’objet d’une transparence totale ni d’un débat public.

Jacqueline Galant a immédiatement demandé le blocage du solde de la subvention ainsi que des explications claires à la présidence du conseil d’administration. “Il n’est pas concevable que des fonds publics servent à financer ce qui s’apparente à un parachute doré”. Le signal envoyé au secteur est extrêmement préoccupant. Les équipes de BX1 elles-mêmes ont fait part de leur indignation, dénonçant une procédure opaque et un montant jugé excessif.

Sans remettre en cause le droit à une sortie négociée ou à une prépension, la ministre estime que lorsqu’il s’agit d’argent public, la transparence, la sobriété et l’exemplarité doivent être la norme.

Jacqueline Galant rappelle que chaque euro issu de l’impôt doit être utilisé de manière justifiée et au service de l’intérêt général. Elle poursuivra son action pour garantir une gestion rigoureuse dans l’ensemble des institutions.

Parce que la confiance des citoyens dans leurs institutions exige d’abord l’exemplarité de ceux qui les dirigent.