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Georges-Louis Bouchez, président du MR, était l’invité politique de la matinale de Bel RTL ce mardi matin. Il a profité de son passage pour aborder plusieurs dossiers, du communautarisme qui gangrène Bruxelles, à la réforme des médias locaux en passant par la formation du futur gouvernement bruxellois.

Médias de proximité : une réforme jugée indispensable

Georges-Louis Bouchez a salué la réforme visant à rationaliser les médias de proximité, déposée par Jacqueline Galant : « C’est le minimum minimorum. Nous irons certainement plus loin que ce qui a été déposé. »
Il a pointé du doigt le coût élevé de ces télévisions locales – près de 50 millions d’euros par an – pour une audience très limitée, à l’heure où Netflix et Amazon Prime dominent le paysage audiovisuel. Pour le président du MR, l’actualité locale doit davantage passer par les réseaux sociaux et Internet, tout en assurant le respect de l’argent public.

« Coalition » des gauches pour Bruxelles : « La coalition de la faillite »

Sur la situation politique à Bruxelles, Georges-Louis Bouchez n’a pas mâché ses mots, qualifiant la coalition menée par le PS de « coalition de la faillite ». Selon lui, avec un déficit de 2,6 milliards sur un budget de 7 milliards, il est illusoire d’espérer des réformes de la part du PTB, un partenaire pressenti. Il a également dénoncé la présence de Fouad Ahidar, élu sur le quota néerlandophone sans parler la langue, y voyant un « pur détournement du système institutionnel ».

Blocages institutionnels et recherche de solutions

Georges-Louis Bouchez s’est également étonné du veto du PS envers la N-VA, le parti du Premier ministre, rendant impossible la formation d’une majorité flamande. Il a annoncé la tenue, dès demain, d’une réunion avec toutes les formations démocratiques (hors extrêmes et PS, qui a refusé de lire le projet politique du MR pour Bruxelles) pour tenter de débloquer la situation et avancer vers un nouveau gouvernement bruxellois.

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