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Ce matin, sur Bel RTL, le président du MR est revenu sur un fait politique grave : la rupture du cordon sanitaire par le PS, Écolo, le PTB et DéFI, qui ont accepté de voter avec le Vlaams Belang pour bloquer une réforme du gouvernement. Et pas n’importe laquelle : une loi-programme qui inclue la réforme du chômage. La seule fois que le Parti de la Sieste se réveille, c’est évidemment pour protéger l’inactivité face au travail.

« Le PS savait que pour renvoyer la loi-programme au Conseil d’État, il lui fallait le vote du Belang. Ils ont choisi de franchir cette ligne rouge. Eux qui passent leur temps à faire la morale sur la lutte contre l’extrême droite, ce qu’ils ont fait est d’une gravité démocratique profonde », a dénoncé Georges-Louis Bouchez. Cette manœuvre empêche notamment l’adoption rapide de la réforme du chômage.

Georges-Louis Bouchez reste déterminé : le MR fera tout pour que la réforme entre bien en vigueur au 1er janvier 2026. « Chaque mois de retard coûtera 260 millions d’euros aux Belges. Tout ça parce que le PS préfère défendre l’inactivité plutôt que le travail. » Pour le MR, la solidarité se construit par l’emploi, pas par l’assistanat.

Il est également revenu sur la décision de la SNCB d’attribuer un contrat de 2 milliards d’euros à un opérateur étranger, alors qu’un acteur français emploie déjà des milliers de travailleurs en Belgique. « Je suis un libéral convaincu, partisan de l’économie de marché. Mais sur certains enjeux industriels stratégiques, il faut privilégier ceux qui investissent chez nous. Il ne faut pas être les idiots utiles de la mondialisation. »

Concernant la fiscalité, le président tient aussi ses promesses : il n’y aura pas d’impôt en plus avec le MR ! « La Belgique est déjà le pays le plus taxé du monde. Les gens croulent sous les impôts. Si certains veulent en rajouter, ce sera sans nous. Qu’ils aillent chercher les voix du Belang, car visiblement, c’est devenu possible… »

Enfin, sur la santé, Georges-Louis Bouchez a averti que le MR ne soutiendrait pas la réforme du ministre Vandenbroucke. Il s’oppose à une médecine d’État où tout passe par l’hôpital. « Nous défendons la médecine libérale, de proximité. Et nous voulons aussi revaloriser les disciplines médicales qui, malgré leur responsabilité, sont aujourd’hui sous-payées. »

Travail, sécurité, justice sociale par l’effort, rigueur budgétaire et liberté individuelle : avec le MR, c’est “promesses tenues”.

Revoir l’interview BEL RTL