Dans un entretien accordé à La Libre Belgique, le président du Mouvement Réformateur Georges-Louis Bouchez annonce clairement la couleur : il souhaite que la taxe sur les plus-values, introduite dans l’accord Arizona, soit supprimée lors de la prochaine législature. Pour lui, cette fiscalité décourage l’investissement et nuit à la compétitivité de la Belgique. « Sans investissement, on est mort. »
Une décision cohérente avec la vision économique libérale défendue par le parti : stimuler l’investissement, soutenir l’activité économique, rendre la Belgique fiscalement plus compétitive. « Taxer le capital, les investissements… il faut arrêter. Sans investissement, on est mort. À force de chasser les riches, on finira tous pauvres », déclare Georges-Louis Bouchez. Pour le président du MR, la fiscalité actuelle pénalise l’initiative économique et envoie un mauvais signal aux entrepreneurs comme aux investisseurs.
Cette volonté de suppression s’inscrit dans une trajectoire plus large : aller au-delà des baisses d’impôts prévues dans l’accord de gouvernement Arizona, et accélérer une dynamique de relance économique par la liberté d’entreprendre. La croissance est la meilleure alliée de la solidarité.
Au-delà de cette mesure , le président du MR plaide pour une refondation du rôle de l’État. L’école, la sécurité, les infrastructures et la solidarité : voilà, selon lui, les seules missions fondamentales que l’État doit assumer. Il appelle aussi à réduire autant que possible le nombre d’organismes publics.
Quant aux demandes de refinancement de certains partenaires, le message est tout aussi clair : « Ce n’est pas dans l’accord de gouvernement. On ne va pas commencer à chipoter. » Il défend l’équilibre trouvé dans l’accord Arizona et appelle à éviter les dérives budgétaires qui déresponsabiliseraient les niveaux de pouvoir.