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« Les personnes qui travaillent doivent ressentir plus rapidement les effets positifs de la réforme fiscale dans leur portefeuille. Progressivement à partir de 2026, mais donc plus vite que prévu. Pour cela, le MR veut que les mesures soient votées au Parlement avant la fin de l’année », déclare aujourd’hui le président Georges-Louis Bouchez dans un entretien avec Le Soir. « Nous devons récompenser et motiver les travailleurs. »

Arrêter de gaspiller l’argent public est au centre de la ligne du MR partout. « Aussi dans les dépenses de défense, qui sont absolument nécessaires pour garantir notre sécurité. C’est pourquoi nous devons acheter du matériel militaire de manière ciblée, en concertation avec les autres pays de l’Union européenne. Si les dépenses augmentent encore, elles doivent aussi servir à renforcer notre cybersécurité, à combattre le crime organisé et à protéger notre infrastructure et notre industrie stratégiques. Et la défense aérienne le long de la mer du Nord reste une priorité », explique Georges-Louis.

En même temps, les dépenses publiques doivent diminuer. Rappelons qu’en Belgique, elles atteignent pas moins de 57 % du PIB. Il reste encore beaucoup d’économies à réaliser, et pas seulement dans les structures politiques. « L’État doit cesser de s’occuper de chaque choix de vie personnel. Les gens doivent assumer la responsabilité de leurs décisions. Ce n’est pas à l’État d’intervenir à chaque fois. La politique des chèques va s’arrêter. L’État devrait en fait n’avoir que quatre missions essentielles : garantir l’égalité des chances via un enseignement de qualité, donner des chances égales, fournir et entretenir les infrastructures, garantir la sécurité et assurer un filet social pour ceux qui en ont vraiment besoin. »

Le gouvernement ne vise d’ailleurs absolument pas les personnes en difficulté. Ce sont des mensonges et de la peur distillés par les partis d’opposition. « Au contraire. Nous redonnons une place centrale au travail et à l’effort dans notre société, aussi à l’école », précise le président.

À propos de la taxe sur les plus-values, Georges-Louis a réitéré sa position désormais connue. « Elle ne s’appliquera pas à l’épargne-pension ou aux assurances de groupe. Les petits investisseurs et les indépendants seront protégés. Le MR respectera le principe de l’accord gouvernemental : seuls les épaules dites “les plus larges” devront payer la contribution, donc pas la classe moyenne. »

L’entretien a duré au total plus de deux heures. Georges-Louis a également abordé d’autres sujets : la situation dramatique de la Région bruxelloise en raison des blocages et de la mauvaise gestion financière des partis de gauche. Et la situation complexe dans la guerre entre Israël et le Hamas, où la violence doit cesser le plus rapidement possible pour la population civile. « La diplomatie belge doit pouvoir continuer à faire son travail. Sans que le conflit ne soit importé dans notre pays. Il y a malheureusement trop de récupération personnelle d’un drame collectif ici. »

Lire l’interview dans Le Soir ici