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Ce mardi en Commission Médias au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le groupe PS a formulé une demande d’organiser des auditions consacrées au « soutien à la presse écrite et au pluralisme des médias ».

La majorité MR/Engagés a refusé la proposition socialiste. Le groupe MR dénonce l’hypocrisie de la gauche qui s’inquiète et s’indigne de la situation de la presse écrite, alors que hier encore, ils n’ont pas levé le petit doigt.

La ficelle est grosse. Le PS tente de se refaire une virginité politique sur le dos d’un secteur qu’il a lui-même négligé lorsqu’il en avait la responsabilité directe. Cela ne trompe personne.

Olivier Maroy : « La gauche a parlé de tsunami. Un tsunami, c’est quelque chose qu’on ne voit pas venir. Or ici, le PS savait. Dire le contraire est juste de l’hypocrisie ».

Ce refus, pour le groupe MR, ne traduit ni un désintérêt pour le dossier, ni une quelconque intention de rester inactif.

Comme le souligne Olivier Maroy : « Contrairement à ce que certains essaient de faire croire, ce dossier n’échappe ni à l’attention du Gouvernement, ni à celle de la majorité. Il est même suivi de près -avec sérieux et responsabilité- par la Ministre Galant, qui a déjà rencontré les dirigeants des deux groupes de presse, les journalistes professionnels et les représentants syndicaux ».

Parallèlement, la Ministre a engagé un dialogue avec le Ministre fédéral de l’Économie pour aborder les perspectives de soutien au secteur, notamment à travers la reconduction du crédit d’impôt qui arrive à échéance fin 2026. D’autres échanges sont également prévus au niveau européen car il est évident que la question du pluralisme, à l’ère numérique, dépasse largement les frontières institutionnelles de la Fédération.

Diana Nikolic, cheffe de groupe MR : « La FWB a une compétence d’aide à la presse écrite mais pas de régulation. Ici la gauche veut parler des aspects économiques et concurrentiels, je ne dis pas que ce n’est important mais ce n’est pas à la FWB que ça doit se faire. »

Le groupe MR rappelle que la FWB n’est ni un organe de régulation économique, ni un arbitre social. La FWB n’a pas de pouvoir de régulation sur les groupes de presse écrite, comme elle a, par exemple sur l’audiovisuel. En matière de presse écrite, la FWB dispose uniquement d’une compétence d’aide.

Seule l’Autorité belge de la concurrence est compétente pour examiner ce type d’opération. Laissons la faire son travail, sans pression ni procès d’intention. C’est à elle seule qu’il revient de se prononcer sur ce projet de fusion.