Jacqueline Galant agit pour insuffler un vent nouveau dans l’administration wallonne.
Dès sa prise de fonction, Jacqueline Galant a posé un diagnostic : il fallait mettre fin à des pratiques vieilles de plusieurs décennies, où les fonctions dirigeantes étaient souvent accaparées par l’une ou l’autre famille politique, au détriment de la compétence et de l’intérêt général. “Dans l’administration wallonne, c’est terrible ! C’est une politisation à outrance… Il faut arrêter ! On n’est plus à cette époque-là. Aujourd’hui, il faut vraiment engager les personnes sur base de leurs compétences et non plus de leur étiquette,” déclarait-elle récemment.
Pour répondre à cet enjeu, la Ministre a porté une réforme ambitieuse du mode de sélection des top managers. Désormais, tous les candidats sont auditionnés devant un jury constitué de membres du gouvernement, en présence des syndicats et sous la supervision d’un cabinet d’avocats extérieur. Les critères de sélection se fondent sur la qualité du projet présenté et sur la capacité à s’inscrire dans la vision fixée pour la Wallonie, bien loin des traditionnelles recommandations partisanes.
La Ministre va plus loin en voulant supprimer l’obligation du certificat de management public, un sésame qui favorisait un entre-soi administratif, parfois déconnecté du terrain et du monde entrepreneurial, pour ouvrir davantage les postes à des profils issus du privé et du public.
